C’est une rumeur qui ne dort plus. Une rumeur qui gronde, même au milieu de la série éliminatoire.
Aaron Ekblad à Montréal. Ce n’est pas un fantasme. Ce n’est pas un faux «potins». C’est une possibilité qui est construite tous les jours, dans les coulisses de la LNH.
Et selon plusieurs sources bien connectées en Floride, le nom de Kent Hughes est sur les lèvres de tout le monde au lever du soleil.
Pour quoi?
Parce que tout le monde sait ce que veut le PDG canadien: la robustesse. Méchanceté. Saleté stratégique. De la présence physique effrayante.
Un défenseur qui peut blesser dans les coins, dicter le ton d’une série et envoyer Tom Wilson à la baie vitrée au lieu de laisser Alex Carrier ramasser ses dents.
Et précisément, le candidat parfait vient d’être suspendu deux matchs pour une faune.
Aaron Ekblad. Un monstre. Un vétéran. Un sale. Mais surtout, un champion de la Coupe Stanley avec des kilomètres de patinage derrière lui… et un grand signe dans le dos: à vendre bientôt.
Pourquoi maintenant?
Parce que les Panthers n’auront pas d’argent. C’est aussi simple que ça. Le DG Bill Zito ne pourra pas se souvenir de tout le monde, d’autant plus qu’il veut prolonger Sam Bennett.
Et Ekblad, qui sort d’un contrat de 8 ans à 7,5 millions de dollars, veut un dernier gros chèque.
Et ce chèque, Kent Hughes est prêt à le signer.
Oui, même si Ekblad a un passé de blessures. Oui, même s’il vient de servir une suspension pour l’utilisation de substances interdites. Et une autre suspension pour un coup sale à Brandon Hagel contre Lightning.
Hughes, qui a vu David Savard quitter le centre de la cloche en larmes, sait qu’il doit combler un vide. Pas seulement sur la glace. Dans le vestiaire aussi.
Et Ekblad est David Savard version 2025. Un vétéran avec plus de méchanceté, plus de mobilité, plus de puissance… et surtout, un passé glorieux.
Un modèle pour David Reinbacher, Lane Hutson, Ivan Demidov et les jeunes qui viennent. D’autant plus qu’il les protégera comme un grand frère prédateur.
C’est rare. Très rare. Mais le nom de Kent Hughes flotte dans l’air chaud de la Floride, même pendant la danse de printemps des Panthers. Parce que tout le monde a compris que le PDG de CH n’est pas là pour ne pas le faire.
Il sait exactement ce qu’il veut. Et il sait qu’il ne sera pas en mesure de se permettre une autre humiliation physique dans des séries comme celle-ci a souffert contre le capital. Nous avons vu Tom Wilson faire la loi. Nous avons vu Alex Carrier Demoli, les joueurs de CH ont dépassé, intimidé et Xhekaj… invisible.
Imaginez si Ekblad avait été là.
Il aurait fait payer Tom Wilson. Il aurait frappé. Il se serait bousculé. Il aurait imposé du respect. Et le message à travers la LNH aurait été clair: Montréal n’est plus une équipe «douce».
Et l’arrivée d’Ekblad signerait la fin d’Arber Xhekaj
C’est cruel de dire, mais c’est inévitable: si Aaron Ekblad arrive à Montréal, Arber Xhekaj devient inutile. Il est déjà sur la corde raide. Trop d’indiscipline. Trop de marketing. Trop peu de cohérence.
Ekblad est shérif avec du talent, un anneau de coupe et un CV en béton. Xhekaj est un beau projet… mais moins pertinent. D’autant plus que Martin St-Louis n’est pas en mesure de le ressentir.
Si Hughes signe Ekblad, il pourra échanger Xhekaj cet été, peut-être aux Flyers de Philadelphie ou aux Chicago Blackhawks.
Ce serait un cauchemar pour Xhekaj. Celui qui était considéré comme un pilier, qui a fait des hamburgers en son nom, qui a été tatoué shentive dans l’âme et dans son ego.
Voir Ekblad atterrir à Montréal serait son expulsion déguisée.
Mais c’est le genre de décision que Kent Hughes doit supposer pour faire avancer le club.
Ekblad aura 30 ans en février 2026. Il voulait un contrat de 7 ans à 8 millions de dollars par saison. C’est le prix d’un défenseur de la droite d’élite avec des croûtes mangées, de l’expérience et un impact immédiat.
Kent Hughes souhaite un contrat plus court et un salaire annuel inférieur à 8 millions de dollars. Il sera intéressant de voir comment il naviguera dans ce dossier.
Certains diront: trop cher, trop vieux, trop risqué.
Mais nous ne gagnons pas une coupe avec juste des recrues. Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Hutson, Reinbacher… Ils ont besoin d’un parrain. Pas un gars qui les regarde de la galerie. Un gars qui est là, qui frappe, qui bloque des tirs, qui grandit dans le dos, qui est la bouche.
Et Ekblad est ce gars.
Kent Hughes a de l’espace sur la facture salariale. Il peut avaler les taxes du Québec en donnant des bonus massifs. Il a tous les outils.
CH n’a même pas besoin de faire un échange. Il a juste besoin de se présenter une offre sérieuse.
Dans les coulisses de la LNH, tout le monde s’attend à ce que Kent Hughes bouge. Il a les choix, il a des jeunes, il a de l’argent. Il manque un leader défensif sale et fiable, un gars qui sait gagner.
Et à 29 ans, Aaron Ekblad est toujours très efficace, même s’il n’est plus dans son «bonus». Il sera toujours dominant à 31 ans, lorsque David Reinbacher deviendra le général. Il sera là pour assurer la transition, guider, défendre.
Et surtout… pour protéger Ivan Demidov, Lane Hutson et les autres merveilles.
Si Kent Hughes veut que Demidov devienne une superstar à Montréal, il doit l’entourer. Et Aaron Ekblad, c’est l’ange gardien qui doit être.
Un ange gardien qui sait aussi utiliser son coude, son genou, ses épaules et sa mauvaise humour.
David Savard est parti. Arber Xhekaj est suspendu. Kaiden Guhle est fragile. Lane Hutson est brillant mais léger. Vous avez besoin d’un monstre. Vous devez Ekblad.
Et Kent Hughes le sait. C’est pourquoi son nom circule déjà en Floride, même si les Panthers jouent toujours.
Parce que le PDG de CH prépare son été le plus important.
Et s’il réussit à signer Aaron Ekblad, ce sera le signal que la reconstruction est terminée.
Pas de compromis. Pas de demi-mesure. Juste un gros marteau dans les vestiaires.
Aaron Ekblad à Montréal.
C’est peut-être tout, le vrai début de la version canadienne de la Coupe Stanley.