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«À Bâle, nous attendons Servitte Firm» -.

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CeuxChoc en haut J-2 Nicolas Vouilloz: “À Bâle, nous attendons un pied ferme, moi d’abord”

L’ancien défenseur du Garnet est à FC Bâle depuis un an. Il a tout connu, la confiance, comme aujourd’hui, et les doutes. Il dit avant le match de dimanche.

Publié aujourd’hui à 7h57

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Bâton
En bref:
  • Nicolas Vouilloz a quitté Servette pour Bâle en janvier 2024.
  • À Bâle, il a alterné entre les détenteurs et oublié. Il est de retour aux affaires ce printemps en défense.
  • Il parle du choc en haut de ce dimanche au Saint-Jacques Park et de ce qui attend Servette.

La torture du chemin, lorsque l’espoir et la réalité entrent en collision, pour griffes des certitudes et leurs faiblesses dans le même mouvement. À Bâle, depuis janvier 2024, Nicolas Vouilloz a déjà tout su environ 24 ans: le bonheur de jouer, comme la détresse des matchs passés sur le banc, même dans les tribunes. Mais il ne regrette rien. Surtout pas aujourd’hui, quand il a trouvé la place d’un titulaire. Surtout pas la veille du choc au sommet de la Super League, contre cela Serviettes«Son» club, qu’il a laissé il y a un peu plus d’un an.

Nous avons déjà pu lui parler il y a quelques jours, à la suite de son retour en remerciement à la défense de Bâle. Il parle de lui, du FCB et de ce service qu’il a quitté.

Nicolas Vouilloz, nous imaginons que le FC Basel va bien, avec une finale de coupe à jouer et la place du leader en Super League: à quel point êtes-vous sereine?

Il y a un engouement incroyable, encore une fois, autour du club. Au stade, en ville. Il y a quelques années, c’était le plus grand club de Suisse. Et nous prendrons tout ce que nous pouvons prendre cette saison, pour nos fantastiques supporters.

Le dimanche est précisément le choc au sommet contre Servitte…

Oui, c’est un match très important, c’est clair. Vous pouvez mettre neuf points en cas de victoire. Cela ne signifiera pas que tout sera joué, il y aura encore quatre matchs, mais ce serait une bonne chose.

Servette, c’est le club qui vous a formé et que vous êtes parti pour Bâle il y a un an et quelques mois, après avoir prolongé votre contrat à Genève à l’automne 2023, mais avec une clause permettant ce départ à faible coût pour le Bâle. Comment avez-vous vécu cela?

Ce qui est dans le passé reste dans le passé. J’aurais probablement aimé cela, en forme, les choses se produisent différemment. Mais enfin, tout le monde a trouvé son compte là-bas, je pense.

Nous aurions pu dire que c’est à Genève que vous auriez dû s’installer dans un titulaire incontestable, avant d’aller voir ailleurs, non?

Oui, mais dans les mois précédant mon départ, je n’étais précisément pas titulaire. J’ai également eu l’idée de sortir de mon cocon, pour voir ce que je valais ailleurs qu’à Servette, pour poser de nouveaux défis. Et lorsque le FCB vient taper à votre porte, avec un projet sportif solide pour vous, je crois que tout jeune footballeur suisse ne peut que poser la question.

Si tout a commencé bien à Bâle, où vous avez immédiatement tenu, les choses se sont compliquées par la suite: une alternance entre les périodes où vous étiez sur le terrain et les autres lorsque vous n’étiez plus pris en compte. Difficile à gérer?

Il y avait des hauts et des bas, oui. Une blessure au genou, une petite cheville. Nous gérons des périodes plus compliquées que possible. Je n’ai pas lâché prise. Je me suis interrogé, confronté aux choix de l’entraîneur, j’ai beaucoup travaillé pour que nous comptions à nouveau sur moi, comme maintenant.

Avez-vous parlé directement Fabio CelestiniQuand il ne t’utilisait plus?

Oui bien sûr. Le contenu de ces discussions restera entre lui et moi, mais il a pu me dire ce qu’il attendait de moi, me donnant des conseils. Ensuite, c’est sur le terrain qu’il est joué. Lorsque vous avez l’occasion, vous devez saisir votre chance.

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Comment les Bâles voient-ils Servette?

Tout le monde sait que le grenat peut faire mal. Il y a des individus, une capacité à être dangereuse en transition. Il y a quelques mois, les coéquipiers pouvaient encore me demander des conseils, car je connais bien l’équipe. Mais plus: nous nous connaissons, nous connaissons les qualités des deux équipes. Nous savons que ce ne sera pas un simple match, qu’il peut être joué sur les détails, mais nous sommes en confiance, en toute confiance.

La confiance de Bâle est-elle l’effet Shaqiri?

C’est un joueur incroyable, qui marche sur le championnat, qui n’a peut-être rien à faire en Super League, avec ses qualités, mais qui est là avec nous. Après un temps d’adaptation et de mise à niveau, en termes de rythme, il montre le chemin. Il débloque des situations, avec des passes que lui seul est capable de voir.

Et il apporte la mentalité d’un vainqueur?

Bien sûr, oui. Il apporte une exigence. Pendant les matchs, bien sûr, et tout le monde peut le voir. Mais pendant la formation aussi. Pour nous, pour moi qui est défenseur, il est enrichissant d’essayer de jouer contre lui, pendant les oppositions. Sur une base quotidienne.

C’est aussi pourquoi vous êtes un favori, pour ce choc du dimanche et pour le titre de champion, attendu depuis 2017 pour Bâle?

Oui, nous sommes les favoris. Nous sommes en tête, avec six points devant Servette, il est donc logique d’assumer ce rôle, même s’il y a d’autres candidats, comme Servette précisément. Lorsque vous vous connectez à Bâle, vous devez être en mesure de porter ces ambitions lorsqu’ils surviennent. Il y a un an, c’était plus compliqué pour le FCB. Aujourd’hui, Bâle est là et là.

Nicolas, vous êtes sûrement toujours en contact avec plusieurs joueurs du Servette FC. Comment se passe-t-il entre vous, avant ce choc en haut?

À Bâle, nous attendons un pied ferme, moi d’abord. Mais oui, j’échange toujours avec une équipe ex-garnet. Principalement avec Alexis Antunes et Jérémy Guillemenot. Nous restons proches, nous serons toujours proches. Mais dimanche, sur le terrain, ils seront temps pour le match des adversaires. Donc pas de cadeaux!

Vous avez-vous envoyé de petites pointes pour un choc?

Nous nous connectons, c’est sûr. Mais avec respect.

Un mot pour cette serpette et ses partisans?

C’était ma plus grande fierté de porter le maillot grenat. Une page tournée, je n’oublierai jamais Servette. Mais nous allons tout faire pour arriver à Bâle Bâle ce dimanche.

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Daniel Visentini est journaliste pour la Genève, 24 heures et le matin le dimanche. Pendant sept ans, il a été le chef de la section sportive du Genève Tribune. Il suit de près les nouvelles du football, y compris celle de Servette FC et de l’équipe suisse.Plus d’informations

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