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Après sa victoire à Malmö il y a un an, Nemo a progressivement disparu de la scène médiatique. Les spéculations allaient bien sur les raisons de son silence. Il a quitté une grande interview vendredi dans Das Magazin.
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02 mai 2025 – 12:22
(Keystone-Ats) Plus la compétition Eurovision Song à Bâle se rapproche, plus Nemo donne ses nouvelles. Début avril, il a publié sur Spotify une couverture de la chanson «Satellite» de la chanteuse allemande Lena Meyer-Landrut, qui avait remporté l’Eurovision Song Contest (ESC) en 2010. À la fin du mois dernier, il a dévoilé le premier extrait de son prochain album, son nouveau single dans les années 80, «Casanova».
À Bâle, il se produira avec un titre toujours secret, a-t-il dit à ses fans sur Instagram. Son premier disque devrait sortir à la fin de l’été, nous avons appris dans Das Magazin de Tamedia Online vendredi matin.
Picks contre les médias
Dans cette interview, le prodige de l’ESC se demande «pourquoi il a tant de mal à donner des interviews en Suisse». Cela s’explique en partie par le fait que, de son point de vue, il n’y a en Suisse que quelques journalistes et formats médiatiques dédiés à la musique, à la culture pop et à l’art.
«L’activité des médias suisses est une nouvelle. Et les« gens ». Si j’ai une interview avec Blick, Tages-Anzeiger ou un autre journal, ce sont souvent beaucoup d’autres choses que ce dont je voudrais parler.”
Nemo se demande en voyant le modèle commercial des médias actuels: “Est-ce vraiment pour refléter quelque chose de la manière la plus vraie possible?” Ou plutôt pour générer autant de clics que possible?
Dans Das Magazin, Nemo revient en détail à la célèbre interview interrompue avec le Bieler Tagblatt. Le journal aurait posé trop de questions politiques. Il mentionne également des périodes intenses au cours desquelles il a donné des centaines d’entretiens.
Et l’industrie de la musique
À la mi-avril, Nemo a critiqué l’industrie musicale en chantant dans un programme de rap «Bounce Cypher» de la chaîne publique allemande SRF, la même qui l’avait révélé au grand public à l’âge de 16 ans. Dans son rap, il a parlé du manque de soutien, du stress de la promotion et des salaires faibles.
De retour à sa carrière et le changement de gestion, Nemo a déclaré qu’après l’Eurovision, tout le monde s’était retrouvé sur un terrain inconnu: «Nous sommes passés de zéro à cent, comme sur les montagnes russes. Ce fut une année folle à bien des égards.» »»
Selon le chanteur, une séparation s’est imposée parce que «nous sommes arrivés à la fin des structures existantes». Nemo vient de trouver le bonheur à Londres, avec une nouvelle petite équipe de gestion.