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Guillaume Long Cuisine ainsi qu’elle dessine -.

CeuxLa réunion autour de Bdfil Guillaume Long Cuisine mieux qu’il ne veut le dessiner

L’invité d’honneur de Bdfil est devenu connu grâce à sa série «To Drink and Eat», où il se met dans le poêle et livre ses recettes. Entretien.

Publié aujourd’hui à 13h08

Homme concentré, vêtu d'un t-shirt bleu, dessinant sur un bureau encombré d'aquarelles et de fournitures artistiques.

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Bâton
En bref:
  • L’auteur de Comics Guillaume célèbre Long le succès de sa série culinaire «To Drink and Eat».
  • Long simplifie-t-il délibérément la cuisine pour encourager ses lecteurs à préparer leurs propres repas.
  • Sa collection de 600 boîtes de sardine témoigne d’une passion authentique pour la gastronomie.
  • L’artiste prépare un livre d’aquarelle sur sa mère, une source de son inspiration culinaire.

Le pseudonyme «Guigui la Sausage» qui apparaît au début de l’interview de visuoconférence pose le cadre. «Ah désolé, je change à chaque fois pour faire rire Léonore et Gaëllle (Note de l’éditeur: BDFIL Co -directeurs). J’ai oublié de modifier… »Tant mieux! Parce que très rapidement, nous voulons appeler le garilme sympathique et tutyme de long« guigui ». Et pour la saucisse, c’est de la bonne nourriture dont nous parlerons dans notre interview avec l’invité d’honneur du festival de bandes dessinées, du 5 au 18 mai 2025 à Lausanne.

Votre série réussie «To Drink and Eat» (Abam for Friends), dont le volume 5 vient d’apparaître chez Gallimard Editions, a fait de vous la référence pour les bandes dessinées culinaires. D’où vient cette idée?

Lorsque des amis m’ont demandé de leur donner la recette que je leur avais faite, je leur donnais sous la forme d’un dessin. Ensuite, je me suis dit que j’allais les compiler et publier un livre de 1000 pages avec couverture en cuir et mon nom en lettres dorées, type «Encyclopædia universalis» de la cuisine. De toute évidence, je ne l’ai pas fait. Et mon petit ami Martin Vidberg, qui était des «nouvelles en pommes de terre» pour LeMonde.frm’a dit qu’ils cherchaient des blogueurs sur la gastronomie. C’est là que «boire et manger» est né en 2009 (Note de l’éditeur: jusqu’en janvier 2024). Je suis arrivé un an avant que «Top Chef» ne mette la cuisine à la mode, j’étais, je pense, le seul à faire ça.

Nous vous voyons là avec difficulté toutes sortes de recettes, souvent dans les yeux de réprobateur d’autres personnages. Êtes-vous vraiment si mauvais dans la cuisine?

Non, je ne suis pas dans la cuisine! Si je me déprécie, c’est pour dénigrer le lecteur. En fait, il y a deux axes dans mon approche: «La meilleure façon de bien manger est de manger vous-même» et «si j’y arrive, tout le monde peut y arriver». J’ai découvert ça quand j’ai quitté mes parents (Note de l’éditeur: il a grandi à Saint-Julien-en-Genevois) Et la très bonne cuisine de ma mère: c’était soit la cantine, soit apprendre à faire. Pour le même prix, la deuxième solution était bien meilleure.

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Les recettes sont classées en trois niveaux de difficulté, mais sont surtout assez simples.

Oui, à part ceux du degré 3, ce que je ne sais pas faire mais dont je veux toujours parler, je les ai tous testés et c’est facile. Dans le dessin, je veux aussi m’éloigner de ces livres de cuisine où le texte est incompréhensible et les photos si parfaites qu’il semble impossible de se reproduire. Moi, ce que je cuisine, ça ressemble à un tas! Mais c’est bien. François-Régis Gaudry, qui signe la préface du premier volume, parle de la cuisine familiale, chaque jour, sans vouloir s’y opposer à une grande cuisine. C’est de cela qu’il s’agit.

Y a-t-il de toute façon des livres de cuisine que vous aimez?

Je suis assez étonné par les propositions d’Ottolenghi ou celles de cinq ingrédients de Jamie Oliver. Mais le livre de cuisine que je préfère est sans aucun doute la «Collection of Regional Italian Cuisine» (éd. The Martinière 2006), de l’Accademia Italiana della Cucina, qui énumère des recettes de partout dans le pays, souvent orales, sans proportions ni photos, transmises par une vieille grand-mère du village.

Personne ne dessinait des croquis sur du papier avec une brosse, entouré de palettes de couleurs.

Le décor de vos bandes dessinées est souvent votre vraie cuisine, votre vraie femme (Claire Geraghty, qui signe les couleurs des derniers albums) et de vos enfants. Nous parlons également beaucoup de votre moulin à ail, de sardines et de votre aversion pour les betteraves. Quelle est la part de la réalité dans cette auto-fiction?

J’aime vraiment mettre des références personnelles, mais aussi littéraire ou cinématographique dans mes planches. Et c’est génial quand les lecteurs les aperçoivent! Mon moulin à l’ail, je dois l’avoir utilisé pendant un mois, quand j’étais fan de gadgets culinaires, mais le produit était en rupture de stock une semaine après avoir parlé, par hasard, donc c’est devenu un objet mythique, une légende, presque une relique! Pour les sardines, il est vrai que je l’aime et que je collectionne les boîtes, j’ai 600. Mais la seule vérité absolue est la bette à carde. Ça me dégoûte! Au début de mon blog Abam, les gens pensaient que j’étais journaliste, alors j’ai profité de l’occasion pour faire passer des messages, affirmant que ce légume était toxique, voire mortel. Beaucoup se sont posés des questions et ont même trouvé des articles scientifiques qui sont allés à mon avis. J’ai nié des années plus tard: mon objectif était vraiment de pourrir sa réputation et de le faire disparaître!

Et «la meilleure tarte à la meringue au citron au monde», existe-t-il?

Oui! Avec ma femme claire, qui est pâtissier, nous l’avons fait chaque mois pendant un an pour atteindre le meilleur du monde (Note de l’éditeur: recette du volume 5). C’est le seul dessert qui m’intéresse. Nous allons également le refaire les deux Vivre à bdfil Et les gens pourront le goûter (Note de l’éditeur: 10 mai, de 16 h 30 à 18 h).

«Boire et manger» est un titre légèrement faux: la seule boisson qui se présente régulièrement est le vin de Saint-Joseph…

J’ai aimé l’expression, mais c’est vrai, je ne sais rien du tout dans les vins ou les bières. Je ne me sens pas du tout qualifié pour en parler. Pour raconter une nourriture ou une recette, vous avez besoin d’une histoire. Et là, ils ne buveraient que!

Un homme souriant portant un t-shirt bleu assis sur une chaise devant une bibliothèque bien approvisionnée.

L’histoire est donc plus importante que le dessin?

Avec nous, il y avait 1000 bandes dessinées franco-belgiennes, que mon père a collecté avant ma naissance. Mais c’était plutôt les romans qu’il m’a fait lire qui m’ont donné envie de raconter des histoires. Les illustrations de Roald Dahl et Quentin Blake m’ont marqué. Et, dans une autre mesure, «Rhinoceros» d’Ionesco, que mes parents m’avaient fait voir au théâtre et que j’ai lu dans le train à 7 ans pour le péter. Je n’avais rien compris sur le thème de la montée des totalitarismes, mais j’étais fasciné par ces gens qui se sont transformés en rhinocéros… il y avait aussi ces codes imprimés et connectés les uns aux autres que ma mère m’a apporté un câlin où elle a travaillé et sur le dos dont j’ai attiré de longues sagas qui ont terminé dans l’explosion. Puis aux Beaux-Arts, où j’ai étudié la vidéo et le cinéma, il y avait le storyboard. Ce sont toujours des histoires qui m’ont amené à la bande dessinée.

Dans le prochain volume d’Abam, c’est l’histoire de votre mère que vous raconterez. Pour quoi?

Ma mère, qui apparaît souvent à Abam, est décédée il y a deux ans. Mais je pense à consacrer un livre pour lui depuis dix ans, qui serait entièrement produit à l’aquarelle. C’est sans aucun doute sa cuisine méditerranéenne – elle vient de Drôme – qui m’a donné envie de me mettre dans le poêle. J’ai une trentaine de courriels d’elle avec des recettes de mon enfance. C’est une histoire de transmission.

Une exposition est consacrée à l’auteur (visitez guidé par lui les 11 et 18 mai à 16 h) et de nombreuses autres activités à trouver sur bdfil.ch/guest/guillame-ong

Le chou et la tour Bel-Air

Un personnage de légumes géant souriant surplombe un bâtiment avec des oiseaux volants et un ciel bleu en arrière-plan.

Guillaume Long ne voulait pas représenter la cathédrale de Lausanne, «comme tout le monde», sur l’affiche du festival. C’est lors d’une discussion avec les réalisateurs qu’il a opté pour la tour Bel-Air, portant le drapeau de la ville. «C’est Léonore qui avait l’idée de suspendre une sorte de roi Kong», explique Guillaume Long. Ce sera un chou, qui deviendra également la mascotte du festival. Un King Kong plus jilled que de menacer… «J’aime faire de la nourriture parler et les rendre sympathiques, admet l’auteur. J’ai été inspiré par les petits extraterrestres verts de« Toy Story ». Mais aussi de Chourave, l’acolyte de l’affiche masquée de Mandryka, que j’ai beaucoup aimé quand j’étais adolescent.» L’affiche a également trois références personnelles. Alerte de spoilerNous vous les révélons dans la note de bas de page.

1. Le chou-rave détient le dernier volume de «boire et manger» entre ses mains. 2. Les initiales de l’auteur sont tirées sur la façade de la tour, grâce aux stores ouverts ou fermés. 3. Il y a sept goélands dans le ciel, comme les sept éditions de Bdfil dans lesquelles il a participé.

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Cécile Collet est journaliste à la section Vaudoise depuis 2010 et aux vibrations du journal Tamedia depuis janvier 2025. Il couvre en particulier les nouvelles du vin et de la gastronomie. Diplômée de Sommellerie, elle participe régulièrement en tant que juré à des compétitions de vin ou de culinaires.Plus d’informations @CcileCol

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