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Quai Branly s’habille en or d’Afrique et en particulier d’Asie -.

Avis

Exposition à Paris Le Quai Branly s’habille en or d’Afrique et surtout d’Asie

La mode fait son apparition ici. La mise en scène déçoit. L’Europe est également manquante pour obtenir un effet miroir.

Publié aujourd’hui à 20h41

Mannequin portant une robe dorée étincelante avec un long train, sur fond gris.

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Bâton

Tout ce qui brille n’est pas de l’or. Surtout en termes de textiles. Vous imaginez les coûts, surtout à cette époque de l’inflation où l’once vaudra bientôt le prix par kilo il y a quelques mois! Il existe donc toutes sortes de substituts, plus ou moins économiques. Cuivre hier. Le Lurex depuis 1946. Les réflexions précieuses ont été soudainement démocratisées. Il reste le travail, en particulier dans les pays asiatiques où la main reste reine. Le musée Quai Branly, qui propose depuis le 11 février «Au fil de l’Or», peut ainsi présenter la couturière chinoise Guo Pei. Une dame dont les créations sont réservées à une petite élite, même si nous restons théoriquement dans un pays communiste. Une de ses robes présentées sur le plateau du rez-de-chaussée de l’institution aurait nécessité 20 000 heures de travail. Incapable de vérifier le compte, bien sûr. Mais le vêtement de 10 000 paillettes éblouit par ses détails vus de très près. Tout se gâche malheureusement avec la distance. La virtuosité disparaît. Le spectateur ne doit faire face à une sorte de lingot humain qu’une fois que la chose est portée.

Un côté ethnique

Tous les musées aujourd’hui veulent montrer la mode. Il s’agit d’une niche transportée, car le Victoria & Albert de Londres l’a compris depuis longtemps. À Paris, nous les avons vus au musée de l’immigration de la porte dorée. Il y a actuellement au Louvre. Je viens de vous en parler. Le petit plaisir commencera le 7 mai. Et nous ne devons pas oublier le Palais Mad ou Galhiera. Il n’y avait donc aucune raison valable pour le Quai Branly (aujourd’hui renommé Jacques Chirac…) n’a pas commencé. Cependant, il était nécessaire de trouver un angle compatible avec les missions exotiques de l’institution. Les commissaires Hana Al Banna-chidic et Magali et Berthon ont donc choisi de parler d’un «art de s’habiller» allant «de l’est au soleil levant». L’itinéraire devient plus ou moins ethnographique, avec beaucoup de vêtements ethniques qui parading après une courte introduction historique. Le visiteur avance ainsi le pays par pays, allant de l’Afrique (en particulier celle du nord) à l’Asie, qui lui réserve en particulier les fabuleux broclades japonais. Ce sont généralement déjà de vieilles pièces. Fin du 19e siècle, début du 20e siècle. L’or se combinerait soudainement dans le passé s’il n’y avait pas l’omniprésence de Guo Pei.

Vêtements traditionnels richement décorés de motifs floraux dorés sur fond violet.

La plate-forme au rez-de-chaussée du Quai Branly est souvent trop grande. C’est le cas ici. Il y a beaucoup de tenues turques, indiennes ou Maghreb. La présentation ne les met pas en évidence. Il manque cruellement d’imagination. L’effet devient donc rapidement répétitif et donc ennuyeux. La précision gagne toujours pour rester parcimonieuse. Il manque également presque entièrement l’Europe, ce qui n’a pas son mot à dire dans le musée même si certains masques suisses semblent tout à fait à leur place. La chose empêche les obligations, ce qui est ennuyeux pour la couture. C’était en effet pendant un certain temps, vers 1500, où le Doge de Venise est apparu de Velvet cisellé d’or de l’Empire ottoman, tandis que le sultan était recouvert de broches de Constantinople terminées en Italie. Si l’or était déjà précieux, il y avait aussi le prix du voyage à l’époque. Le distant, qui est si faible aujourd’hui, a ensuite formé une valeur ajoutée.

Pratique

“Over the gold”, Musée du Quai Branly, 37, Quai Jacques Chirac, Paris, until July 6. Such. 00331 56 61 70 00, Site https://quaibranly.fr Ouvert du mardi au dimanche de 10h30 à 19h jeudi à 22h, pas besoin de réserver pendant la semaine.

Affiche de l'exposition «Au fil de l'Or» au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, montrant une robe dorée richement décorée. Exposition du 11 février au 6 juillet 2025.

Né en 1948, Etienne Dumont À Genève, des études qui n’ont pas été très utiles. Latin, grec, loi. Un avocat raté, il s’est étendu vers le journalisme. Le plus souvent dans les sections culturelles, il a travaillé de mars 1974 à mai 2013 au «Tribune de Genève», en commençant par parler du cinéma. Puis vint les beaux-arts et les livres. À part cela, comme vous pouvez le voir, rien à signaler.Plus d’informations

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