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Après le plus grand incendie en Israël, Latroun et Emmaüs-Nicopolis évaluent les dommages -.

Les parchemins de vitesse s’échappent toujours d’un tas de cendres au milieu d’une rangée d’oliviers. Le frère Daniel arrête son petit tracteur sur le chemin de terre bordé par des arbres carbonisés. Soulevez vos yeux. Deux Canadiens survolent la zone de basse altitude. Ce vendredi 2 mai, deux jours après l’incendie impressionnant qui a éclaté dans les forêts à 20 kilomètres de Jérusalem, les lumières sont finalement contrôlées, mais les pompiers regardent.

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Depuis son tracteur, son frère Daniel a évalué les dommages: «Sur les 200 hectares d’oliviers, près de 50 hectares ont brûlé. Certains arbres avaient plus de 100 ans, détaille ce moine cistercien du monastère de Latroun. Installé depuis 1890, la communauté est connue pour son vin et son huile d’olive:« Il brise le cœur. Les oliviers ne poussent pas rapidement. “La machine longe les vignes. Nous verrons à quoi ressemblera la récolte… il n’a pas assez pluvieux cet hiver, et il fait déjà trop chaud.”

Frère Daniel, du monastère trappiste de Latroun, évalue les dommages des olive-bosquets et des vignobles © Cécile Lemoine

Au total, l’incendie a avalé près de 13 000 hectares de forêts de pin, selon la police. L’espèce, plantée pour donner l’apparition de la forêt européenne aux collines de Jérusalem, est très inflammable. L’incendie du 30 avril est déjà présenté comme le plus grand de l’histoire d’Israël. Le plus grave remonte à 2010 et avait causé la mort de 44 personnes et la disparition de 5 000 hectares de forêt dans les montagnes du Carmel (au nord d’Israël).

Volontaires israéliens

La police enquête toujours sur l’origine de l’incendie. C’est la piste de la négligence qui est maintenant privilégiée: cigarette, mal en arrière… le «Khamsin», ce vent chaud et violent d’Egypte, a tout accéléré. Face aux flammes au galop, 11 villages ont été évacués le 30 avril, près de 6 000 personnes, dont les 20 moines à Latroun, mais aussi les neuf religieux et religieux de la communauté des béalides, qui gèrent le site d’Emmaüs-Nicopolis.

Là, les flammes ont fait plus de dégâts: l’atelier, deux bungalows et une grande partie des arbres fruitiers ont brûlé. “Deux frères sont revenus mercredi le soir pour éteindre les maisons toujours actifs jusqu’à 4 heures du matin”, explique Sœur Rebecca, toujours choquée. L’un des bungalows est le sien. Elle a tout perdu. Un coup dur pour la communauté, qui a déjà du mal à atteindre les deux extrémités, faute de pèlerins et de touristes.

Écrit, les flammes sont venues lécher les murs du balcon situés au premier étage de la maison des béalides © Cécile Lemoine

Dans le jardin, des bénévoles israéliens de la ville voisine de Modiin sont venus prêter un coup de main pour le nettoyage. D’autres ont apporté de la nourriture. “C’était mauvais de réaliser”, a déclaré sœur Rebecca. Toute ces aides nous porte, mais la descente sera difficile… »

«C’est dans les crises que la solidarité israélienne est mieux exprimée», sourit Chaïm, soixante-dix-ans plutôt que de la gauche: «Cela n’aurait pas dû se produire. C’est une provence israélienne ici: nous connaissons les risques, mais aucun politicien ne saisit le sujet du climat pour mettre en place les bons processus.»

“La vie continue”

Le budget de la Fire and Rescue Authority a en fait été randé pour 2025, et plusieurs rapports ont noté l’imparation de l’État israélien face à ce type d’urgence. Sensible au réchauffement climatique et conscient du risque élevé de feu dans la région, la communauté Latroun et Emmaüs-Nicopolis avait récemment installé des points d’eau de feu tous les 50 mètres sur leur terrain.

Pas de fatalisme. Juste le désir d’aller de l’avant. Le premier réflexe de frère Thomas, de la communauté des Batitudes, a été de fleurir la statue de la Vierge Marie. «Un peu de couleur au milieu de toute cette mort», sourit les religieux.

«La vie continue», abonde le frère Daniel au pied du monastère de Latroun, intact, mais entièrement… rose. L’eau «retardant» pulvérisée par le Canada sera un défi à faire disparaître. Quarante scouts de la ville voisine de Ramleh viendront aider samedi.

«Nous n’oublions pas ces gens qui, très proches de nous, ont vécu pendant plus d’un an dans une situation beaucoup plus difficile», continue le cistercien. Gaza n’est qu’à environ cinquante kilomètres.

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  • Pour l’abbaye de Latroun, vous pouvez faire un don via le travail d’Orient directement sur le site du monastère: cliquez ici.
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