Au cours du 1er mai socialiste, Paul Magnette, président du PS, a critiqué les plans du gouvernement fédéral. Selon lui, il n’y a pas eu une telle offensive contre le monde du travail depuis les années 60 et la seule loi… une pierre que le PS envoie dans le Mr Garden?
La réforme du chômage n’est qu’une des pièces du puzzle que le gouvernement construit. Et je comprends que ce puzzle est dérangeant pour le PS… ce gouvernement ne tire pas compte de la vision du monde des socialistes français qui est basé sur l’assistanat et le maintien des personnes dans la précarité afin de pouvoir les manipuler et les adopter.
De quoi est composé ce «puzzle»?
La grande cohérence du projet de l’Arizona est de récompenser les personnes qui travaillent. En Belgique, il y a 170 000 emplois vacants et 320 000 chômeurs… la pénurie de pénurie de main-d’œuvre doit trouver du personnel. Au niveau budgétaire, un chômage qui trouve du travail, il s’agit d’au moins 28 000 euros d’effets positifs pour le budget car ils sont inférieurs à des allocations de paiement. Et cela apporte également des contributions sociales aux fonds publics. Au niveau fiscal, nous augmenterons le salaire des travailleurs. En termes de compétitivité, nous réduirons le coût de la main-d’œuvre. Nous avons également le fichier “Retour au travail«, Qui vise à faciliter le retour au travail: il y a 520 000 patients à long terme en Belgique. C’est autant qu’en Allemagne… sauf que la population allemande est huit fois plus élevée! Enfin, il y aura une réforme réelle du marché du travail, qui est trop rigide. Frank Vandenbroucke (ministre fédéral de la santé et des affaires sociales, Vooruit), Jan Minambon (ministre de la finance et je) avance dans la même direction.
Pas tout à fait dans la même direction… Conner Rousseau, président de Vooruit, a déclaré qu’il ferait tomber la coalition fédérale s’il n’avait pas obtenu la taxe sur les gains en capital qu’il souhaitait.
Cette taxe apparaît dans l’accord gouvernemental. Il s’agit d’une concession que le MR a fait, nous ne demandions évidemment pas. Mais nous serons fidèles: la taxe sur les gains en capital fait partie du puzzle fédéral dont je parlais. Conner Rousseau a rappelé son point de vue. Vous devrez trouver un compromis dans les prochains mois. Il est prévu que nous avançons de concert sur la réforme du chômage et la taxe sur les gains en capital. Nous trouverons une solution. Les intercabinets ont lieu et Vooruit peut y amener ses messages. La taxe verra la lumière du jour, oui, mais elle doit plutôt toucher les spéculateurs, ceux qui achètent des crypto-monnaies et non le bon père ou l’indépendant qui a une entreprise et veut céder à ses enfants.
tourLa taxe verra la lumière du jour, oui, mais elle doit plutôt toucher les spéculateurs, ceux qui achètent des crypto-monnaies et non le bon père ou l’indépendant qui a une entreprise et veut céder à ses enfants.“
Dans son projet initial, Jan Jambon propose d’exempter les gains en capital réalisés sur les actifs qui sont conservés depuis au moins dix ans. Cela va-t-il dans la bonne direction?
Oui. C’est une bonne base de travail. Mais je ne veux pas entrer dans les détails. Cela doit être discuté dans les intercabinets.
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Les premières étapes du dossier de limitation en temps de chômage ont été traversées dans «l’accord de Pâques» du gouvernement fédéral. D’un autre côté, la taxe sur les gains en capital reste soumise aux négociations en Arizona. Vooruit n’a plus de force de négociation pour adopter cette mesure dans le cadre d’un grand compromis, estime Thierry Bodson, patron du FGTB.
Ce n’est pas correct. Il a été clairement convenu que les deux réformes seraient nées, même si le timing n’est pas le même. Les contours des gains en capital seront décidés avant le «coup» final sur la réforme du chômage. Les deux fichiers sont couplés, ce n’est pas un secret.
Cette taxe «les plus larges» doit apporter 500 millions par an au budget fédéral. Mais les recettes fiscales qu’ils pourraient autoriser sont impossibles à estimer parce que les gains de capital boursières dépendent du comportement des marchés. Cependant, ils se sont récemment effondrés.
Il est inhérent à la construction d’un budget qui est toujours basé sur des hypothèses, sur un travail prédictif dans les revenus et les dépenses. Comme il s’agit d’une nouvelle taxe, il est très difficile d’estimer vos performances, c’est vrai. Et ce rendement variera beaucoup en fonction du comportement de la bourse. En tout cas, je resterai attentif au dossier car aucun impôt ne frappe les riches uniquement. Il sera donc nécessaire de calibrer la taxe sur les gains en capital afin qu’il ne touche pas les classes moyennes. Essayons de ne cibler vraiment que des spéculateurs qui agissent sur les crypto-monnaies et ce type de mécanismes.
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Le FGTB a déclaré qu’il attaquerait la limitation des allocations de chômage.
C’était prévisible et nous avions prévu ce désir d’attaquer devant le tribunal. Je regrette que le FGTB encourage ses affiliés à se rendre en justice plutôt que d’aller travailler… le FGTB est également raidi parce que son modèle commercial est atteint: il paie des prestations de chômage et trouve un intérêt financier.
Non, il en coûte des syndicats de payer le chômage plus que de ne pas le faire.
C’est ce que dit le FGTB en tout cas… nous sommes l’un des seuls pays au monde où les syndicats paient les allocations. Ils trouvent cela un intérêt bien sûr. Si ce n’est qu’en établissant des contacts personnels avec les gens.
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