
“Il est impossible de s’entendre sur quelque chose en trois, cinq ou sept jours. Soyons honnêtes. C’est une performance théâtrale de sa part (à Vladimir Poutine, note de la rédaction). En deux ou trois jours, il est impossible de trouver un plan pour établir les prochaines étapes pour terminer la guerre.
Il a parlé vendredi soir à un petit groupe de journalistes, y compris ceux de l’AFP, des déclarations qui étaient sous l’embargo jusqu’à samedi.
Kyiv ne pourra pas garantir la «sécurité» des dirigeants à Moscou le 9 mai
“Personne aidera Poutine à jouer ce genre de jeu pour donner une atmosphère douce à sa libération d’isolement le 9 mai, et pour la rendre confortable et sûre les dirigeants, les amis et les partenaires de Poutine qui viendront sur la place Rouge, pour une raison ou une autre”, a-t-il ajouté.
Cette année, les dirigeants d’une vingtaine de pays doivent être tenus aux côtés de Poutine le 9 mai pour les célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie, y compris les présidents chinois Xi Jinping et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi ceux des alliés traditionnels de Moscou comme Kazakhstan, Bearus, Cuba ou Venezuela.
Zelensky a également déclaré que Kiev ne pourrait pas garantir la «sécurité» des dirigeants internationaux présents.
“Nous ne savons pas ce que la Russie fera à cette date. Cela pourrait prendre différentes mesures, telles que des incendies, des explosions, puis nous accuser”, a déclaré le président ukrainien.
Une réunion bénéfique au Vatican avec Trump
Kyiv demande «un cessez-le-feu total et inconditionnel» comme condition préalable à toute négociation avec la Russie, ce qui répète qu’il est prêt à négocier avec l’Ukraine, mais est cependant réticent à une trêve prolongée.
Parce que Moscou, dont l’armée a actuellement l’avantage sur le front, dit que cela craint qu’un cessez-le-feu permettent à Kyiv de retrouver la force, avec le soutien militaire de ses alliés.
Auparavant, Vladimir Poutine avait annoncé une trêve courte pendant le week-end de Pâques.
La Maison Blanche a soutenu lundi que Donald Trump voulait un cessez-le-feu «permanent» en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire comme celle annoncée par Vladimir Poutine pendant trois jours, du 8 au 10 mai.
Vendredi soir, Volodymyr Zelensky a estimé que sa rencontre avec le président américain au Vatican, le 26 avril, avait permis à ce dernier de «un peu différemment» le conflit en Ukraine.