Un missile est tombé sur l’aéroport international de Tel Aviv dimanche après un tir du Yémen, provoquant une brève interruption du trafic aérien et des menaces pour les représailles israéliennes.
Publié à 7h38

Jay Deshmukh Agence France-Press
Une réunion de la firme de sécurité israélienne est prévue dans les habitants de 19 h (heure de l’Est), a déclaré une source du gouvernement à AFP sans plus de précision.
Les tirs de missiles ont été revendiqués par les rebelles houthis qui contrôlent les grands côtés du Yémen en guerre, y compris la capitale Sanaa, à plus de 1800 km de la frontière sud d’Israël. “Nous avons ciblé l’aéroport de Ben Gourion avec un missile balistique hypersonique qui a réussi à atteindre sa cible”, ont-ils déclaré dans un communiqué.
Selon un photographe de l’AFP sur place, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une rampe d’accès pour le parking du terminal 3, le plus important de l’aéroport, à moins d’un kilomètre du tarmac.
Et selon les médias israéliens, la police essaie toujours de déterminer si l’impact du missile «a été causé par le missile yéménite ou par un contre-dimisé israélien.

Photo Ohad Zwigenberg, Associated Press
Les forces de sécurité israéliennes inspectent la zone autour de l’aéroport international de Ben Gurion à Tel Aviv le 4 mai 2025.
“C’est la première fois qu’un missile se rapproche du terminal et des voies d’atterrissage”, un porte-parole de l’autorité israélienne de l’aéroport.
Alliés du mouvement islamiste palestinien du Hamas, les Houthis ont affirmé que des dizaines de missiles et de drones contre Israël, y compris des tirs vers l’aéroport, depuis la guerre à Gaza. Presque tous les coups de feu ont été interceptés.
“Nous l’avons échappé magnifique”
«Ce qui s’est passé ce matin ne s’est pas produit depuis longtemps. Il y a plusieurs mois, nous avons eu des roquettes [tirées par le Hamas] Qui était tombé près de l’aéroport, mais aujourd’hui, il y a échappé: «Un cadre israélien a travaillé pour une compagnie aérienne étrangère.
Les sirènes alertes ont retenti dans plusieurs régions d’Israël où les défenses anti-aériennes ont pris des mesures, selon l’armée.
Une forte détonation a été entendue le matin à l’intérieur du terminal 3, a noté un journaliste de l’AFP. Le personnel de sécurité a immédiatement demandé aux passagers d’aller aux abris.

Photo nir Elias, Reuters
La police israélienne enquête sur un cratère sur le site d’une attaque de missiles, lancée depuis le Yémen, près de l’aéroport de Ben Gurion, Tel-Aviv, le 4 mai 2025.
Les services d’urgence ont signalé six blessés.
“Vous pouvez voir la zone juste derrière nous: un cratère y a été formé, plusieurs dizaines de mètres et profondément par plusieurs dizaines de mètres”, a déclaré le chef de la police au centre d’Israël, Yaïr Hezroni, dans une vidéo avec la tour de contrôle en arrière-plan.
Les autorités aéroportuaires ont annoncé la reprise du trafic aérien après une brève interruption. «Les décollages et les atterrissages ont pris normalement.» »
Le groupe européen des transports aériens Lufthansa et Air India ont annoncé la suspension de leurs vols vers Tel Aviv jusqu’au 6 mai.
“Sept fois plus fort”
Le ministre de la Défense, Israel Katz, a menacé de riposter avec le tir des Houthis. «Celui qui nous frappe sera frappé sept fois plus fort». Israël a déjà ciblé plusieurs objectifs houthis au Yémen.
Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont annoncé des attaques contre Israël en «solidarité» avec les Palestiniens.
Ils ciblent également des navires qu’ils considèrent liés à Israël au large du Yémen, des attaques qui ont conduit à une intensification de la campagne aérienne des États-Unis contre les Houthis.
Après une suspension de deux mois, les rebelles yéménites ont repris les attaques contre Israël avec la reprise de l’offensive israélienne à Gaza le 18 mars.
Seize morts à Gaza
À la veille de la réunion de la société de sécurité, les médias israéliens ont annoncé que le gouvernement avait décidé de rappeler des dizaines de milliers de réservistes pour une expansion de son offensive à Gaza, où de nouvelles grèves ont tué 16 Palestiniens dimanche, dont au moins trois enfants selon l’aide locale.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu assure qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à faire des otages.
L’attaque du 7 octobre a conduit à la mort de 1218 personnes du côté israélien, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes kidnappées ce jour-là, 58 sont toujours conservés à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.
Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et a lancé une campagne de représailles militaire dévastatrice qui a laissé au moins 52 535 morts, principalement des civils du territoire palestinien, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas jugés fiables par l’ONU.