Il y aura du sport. Nathalie Simon, qui a notamment réalisé l’apogée des «Intervalles» dans les années 1990, sera sur le pont, ce jeudi à 21h10 sur la France 2, pour le 35e anniversaire de «Fort Boyard». L’hôte partagera l’affiche avec des personnalités de la télévision telles que Jean-Pierre Castaldi, Norbert Tarayre, Frédéric Bousquet, Isabelle Morini-Bosc et Alexia LaRoche-Joubert. Pendant «20 minutes», l’ancien champion de Windsurfing revient à l’aventure dans le fort.
Comment vous êtes-vous impliqué dans «Fort Boyard», un spécial de 35 ans?
«Très facilement! Pour moi», Fort Boyard », c’est mythique, vous ne savez jamais quelle sauce nous allons être mangés. Au-delà du défi physique, qui fait partie de ma vie quotidienne, j’aime la rencontre avec une équipe qui se mobilisera pour une cause [les candidats vont jouer au profit de l’association Rêves]. De plus, les équipes du spectacle sont créatives dans la composition comme le disent les joueurs de football.
Dans cette «composition», quelle personnalité vous a le plus surpris?
Équipe avec Isabelle Morini-Bosc, je n’aurais pas signé tout de suite (rires). Il se révèle être incroyable, avec un humour décalé, froid. Ça, j’aime ça. Il y a aussi Jean-Pierre Castaldi que je connais bien, nous avons fait une télé-réalité ensemble [« Première compagnie » sur TF1, en 2005]où nous vivons presque serrés pendant un mois. J’aime cette diversité de profils.
« Ma grande difficulté est de comprendre en deux secondes ce que je dois faire sur une épreuve. “
Une anecdote sur ce tournage…
Tout d’abord, je suis heureux de ne pas être monté sur un vélo. Parce que, un an, je suis tombé en moins d’une seconde et cette chute directe appelée «A Nathalie Simon». Ma fierté avait pris un coup. Au cours d’une autre participation, j’avais reconstruit cette cascade de vélo et j’ai réussi. Pour ce programme spécial de 35 ans, sans spoiler, je peux simplement dire que je ne devrais pas croire que je suis un air.
Précisément, quels sont vos repaires dans le jeu?
Sur le fort, nous ne sommes à l’aise nulle part. Et, si nous disons que nous sommes phobiques de quelque chose, c’est évidemment que nous allons tomber. En prévision des prochaines fois, je peux dire que je suis à l’aise partout (rires). Sans blague, j’aime être dans l’eau, mais ce n’est jamais simple. Il peut s’agir, par exemple, d’une plongée qui vient de très haut. Ma grande difficulté est de comprendre en deux secondes ce que je dois faire sur une épreuve. Et je ne suis pas le seul! Il y a beaucoup de paramètres et, lorsque vous êtes lancé dans un événement, vous perdez complètement vos repères, votre lucidité. Devant l’écran, cela semble si simple, mais sur le fort, il y a la pression, les autres candidats qui pleurent, et parfois même le froid, la fatigue… après, si nous étions tous à 100% de nos moyens, ce serait moins drôle.
Quels changements avez-vous observés dans le jeu au fil des ans?
Il y a une évolution, pas une révolution. Si vous l’avez regardé et que vous le regardez aujourd’hui, vous avez toujours vos repères. Et pourtant, les choses ont beaucoup changé. Nous gardons cet esprit «fort» et pourtant tout a changé. C’est un programme qui a des racines. Et puis il y a maintenant Olivier Minne, je suis “ tomber amoureux »À lui…
Est-ce, pour vous, l’animateur le plus emblématique de «Fort Boyard»?
Olivier Minne est ma chérie, il est beau comme un camion, il joue bien et il est plein de talents. Cendrine Dominguez, évidemment, c’est l’un de mes meilleurs amis. Personnellement, j’aurais aimé animer le jeu. Mais vous ne pouvez pas passer votre vie non plus.
Cet été, «Intervalles» fera son retour sur la France 2. Que représente cet autre jeu culte pour vous?
«Intervalles» représente beaucoup pour moi. C’est presque le début de ma carrière, c’était une entrée dans l’arène pour moi, devant six millions de téléspectateurs. Commencer comme ça était waouh! Cet été, je vais regarder «Intervalles» avec beaucoup d’affection et d’intérêt.