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Lorsque la star du monde du tennis Naomi Osaka se retrouve sur les tribunaux de Saint-Malo -.

Lorsque la star du monde du tennis Naomi Osaka se retrouve sur les tribunaux de Saint-Malo -.
Lorsque la star du monde du tennis Naomi Osaka se retrouve sur les tribunaux de Saint-Malo -.

Le mot n’est pas trop fort pour décrire celle qui était il y a quelques années encore la sportive la mieux payée du monde avec 50 millions de dollars de gains annuels et qui compte encore 2,8 millions de followers sur instagram, celle qui fut la numéro un mondiale de sa discipline et remporta notamment quatre tournois du Grand Chelem…

Naomi Osaka, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est l’attraction inattendue du petit tournoi breton, qui n’avait jamais accueilli de joueuse de cette envergure.

Il faut dire que l’épreuve, un « WTA 125 » se situe en bas dans la hiérarchie des tournois du circuit professionnel. Pour situer, la victoire rapporte 13 000 euros dans la cité corsaire, quand un succès à Roland-Garros permettra à la lauréate d’empocher 2,5 millions d’euros.

Les spectateurs se frottent encore les yeux parce que ce n’est pas tous les jours qu’on peut côtoyer d’aussi près, et pour moins de 10 euros, une sportive de ce calibre, qui n’avait plus disputé un aussi petit tournoi depuis 2015…

Mais le tournoi de Saint-Malo a profité de deux choses : l’élimination précoce de Naomi Osaka au tournoi de Madrid la semaine dernière et une place enviable dans le calendrier.

Quand la Japonaise a été sortie de l’épreuve espagnole, son agent a donc envoyé un mail aux organisateurs bretons pour leur demander une place dans le tableau parce qu’à trois semaines de Roland-Garros, Osaka a besoin d’accumuler les matches sur terre battue.

Et il n’était pas question de lui refuser une invitation…

Non parce que vous imaginez bien l’effet que peut avoir la présence d’Osaka sur la médiatisation et la billetterie de l’épreuve et parce que la jeune femme n’a exigé aucune condition particulière, pas fait de caprice de star.

La voilà immergée dans une épreuve où le public est plus près, moins tenu à distance par les cordons de sécurité. On devine pourtant que Naomi Osaka est aussi venue chercher à Saint-Malo une certaine tranquillité.

Aujourd’hui âgée de 27 ans et retombée à la 55e place mondiale après une pause d’un an et demi pour donner naissance à son premier enfant, elle est bien sûr en quête de victoires et de certitudes, mais peu après son arrivée à Saint-Malo, elle disait simplement son bonheur d’être « allée marcher au bord de l’océan » et d’avoir vécu un moment « très paisible ».

Ce qui, dans sa bouche, ne peut pas être complètement anodin.

Parce qu’on ne peut pas oublier d’où revient Naomi Osaka, l’une des toutes premières sportives à avoir parlé publiquement de ses phases de dépression et à avoir alerté sur la santé mentale des athlètes de haut niveau.

Souvenons-nous qu’en 2021, à Roland-Garros, elle avait commencé par boycotter les conférences de presse parce qu’elle n’avait plus la force d’affronter les rafales de questions d’après-match. Et quelques jours plus tard, elle quittait le Grand Chelem parisien juste avant de jouer son deuxième tour, ce qui avait été une déflagration à l’époque.

Déjà très engagée contre les violences policières subies par les noirs américains, cette fille d’un père haïtien a aussi utilisé sa surface médiatique pour sensibiliser à la question de la santé mentale, ce qui explique d’ailleurs son rayonnement en dehors du monde du sport.

Aujourd’hui encore, elle avoue lutter contre le stress et l’anxiété. C’est aussi cela qu’elle doit surmonter sur le chemin du retour au plus haut niveau.

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