Une enquête pour «Homicide volontaire» a été ouverte après le meurtre d’une femme de 65 ans tuée à Trémolat (Dordogne) le mardi 29 avril. La femme placée en garde à vue jeudi fait partie de l’entourage de la victime.
L’enquête se poursuit, trois jours après le meurtre violent d’une soixantaine dans un village de Dordogne. Une femme de 69 ans a été placée en garde à vue le jeudi 1er mai, a indiqué le procureur de Bergerac dans un communiqué.
Mardi soir, un ressortissant britannique installé en France pendant plusieurs années et 65 ans a été découvert sans vie chez lui, un peu à l’extérieur du village de Trémolat, à Dordogne. Le corps de la victime présentant plusieurs blessures profondes, causées par un «objet pointu», une enquête pour «homicide volontaire» a été ouverte par la poursuite de Bergerac, le procureur Sylvie Martins Guedes spécifiant que les blessures «ont témoigné pour une violence particulière» et «démontré la volonté de tuer».
Mardi soir, le retraité avait passé la soirée avec des amis et son compagnon à Trémolat. Elle avait rejoint sa maison dix minutes avant son conjoint. C’est en arrivant à son tour que ce dernier a appelé les pompiers vers 22 heures, soulignant qu’il a découvert le corps sans vie de la victime près de son véhicule.
L’homme a été placé en garde à vue, mais les enquêteurs ont rapidement soulevé cette mesure, croyant qu’il n’y a pas d’élément suspect le concernant.
Mort par hémorragie
Quant à la femme placée en garde à vue jeudi, elle faisait partie de l’entourage du couple et est de Trémolat, a déclaré le procureur. On ne sait pas pour le moment plus précisément quelle était la nature de ses liens avec la victime.
Une autopsie réalisée mercredi au Bordeaux Medico-Legal Institute a signalé la mort par hémorragie. Au total, les médecins qui ont examiné le corps comptaient huit blessures différentes, en particulier dans le thorax, les abdominaux et l’avant-bras droit.
“En ce qui concerne les zones touchées, la victime est décédée très rapidement en raison de l’hémorragie massive”, a indiqué l’accusation.
Les enquêteurs de la section de recherche Agen poursuivent les enquêtes, en particulier en essayant de reconstruire l’heure des années 60 et d’identifier son environnement familial et amical.