Depuis la production de la production de la société marocaine de l’industrie du raffinage (SAMIR), le Maroc est fourni sur le marché international où les prix moyens à la mi-avril 2025 étaient d’environ 4,87 dirhams par litre pour le diesel et 4,63 par litre pour l’essence, explique El Yamani avec Tel.
Lire: Fuels au Maroc: les prix sont flamboyants malgré la baisse du pétrole
Le président du Front national pour la sauvegarde de Samir ajoute que «en appliquant la formule en vigueur avant la libéralisation des prix à la fin de 2016 (prix international + coûts + taxes + bénéfices réglementés), le prix de vente public pour la première moitié de mai 2025 ne devrait pas dépasser 9.09 DiRhams pour le diesel et 10,59 directs pour le gaz».
Il poursuit: «Tout montant supérieur à ces seuils constitue un profit excessif réalisé par les acteurs dominants sur le marché du carburant marocain, qui a recueilli plus de 80 milliards de dirhams jusqu’à la fin de 2024, sans prendre en compte les opportunités offertes par le pétrole russe, dont le prix est souvent plus bas que la moyenne mondiale».
Lire: Fuels au Maroc: marges excessives soulignées
Selon le secrétaire général du National Petroleum and Gas Union, «l’examen spécifique des marges des bénéficiaires montre qu’ils représentent au moins 20% du prix de vente au public au Maroc, contre 5% en moyenne dans les pays où la concurrence est réelle et réglementée».
El Yamani invite le chef du gouvernement «à abroger la libéralisation des prix, à examiner le niveau élevé de taxes, à relancer le raffinage au Maroc et à repenser l’ensemble du cadre législatif lié à l’énergie, dans un contexte régional et international marqué en particulier par des récentes réductions de pouvoir parmi nos voisins européens».