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Pourquoi les poursuites anti-terroristes nationales n’ont pas été saisies -.

Pourquoi les poursuites anti-terroristes nationales n’ont pas été saisies -.
Pourquoi les poursuites anti-terroristes nationales n’ont pas été saisies -.

Une semaine après le meurtre d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du GARD, la poursuite nationale anti-terroriste n’a pas «à ce stade» la qualification terroriste, mais «reste sous observation».

La famille et l’avocat l’ont demandé, mais les poursuites nationales anti-terroristes (PNAT) n’ont pas, pour le moment, saisi l’affaire. Vendredi 25 avril, Aboubakar Cissé, un Malien de 22 ans, a été tué dans une mosquée du Grand-Combe, dans le gard, de plusieurs dizaines de coups de couteau par un homme qu’il ne connaissait pas.

Lors d’une conférence de presse ce vendredi 2 mai, Cécile Gensac, procureur de la République de Nîmes, a justifié cette décision. Elle confirme que le PNAT «n’a pas conservé de qualification terroriste et n’a pas saisi les actes commis».

Elle se souvient «qu’en aucun cas, la référence du PNAT ne serait une relativisation de la gravité des faits commis, qui dans l’État, feraient l’emprisonnement à vie pénale» à Olivier A., ​​qui s’est rendu au poste de police italien lundi et qui doit bientôt être rapatrié en France.

Le procureur ajoute que les poursuites nationales anti-terroristes ont, en relation avec le bureau du procureur d’Aès, «a mobilisé les services spécialisés qui ont déménagé dans le gard et ont travaillé avec leurs relais territoriaux», une «première phase d’observation qui lui a permis de s’approcher au mieux du contexte des faits des faits.

«Contexte isolé»

“Le ciblage du rythme de la race et de la religion n’est pas un critère suffisant pour référence au PNAT”, a déclaré le procureur. «La nature potentiellement internationale de l’affaire» non plus », ajoute-t-elle.

Le procureur de la République Cécile Gensac insiste sur le fait que «l’agression était le résultat d’un individu qui a agi dans un contexte isolé, sans réclamation idéologique ou lien avec une organisation qui diffuserait une affirmation idéologique (…) Les fins d’agression de l’agresseur sont très rapidement apparues comme profondément personnelles: vouloir tuer, que quelle que soit la fascination ciblée et morbide.»

Si la qualification terroriste de la tragédie n’a donc pas encore été conservée, «le PNAT restera à l’observation tout au long de l’information judiciaire», ajoute le procureur lors de sa conférence de presse.

Lucie Valais Journaliste BFMTV

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