Ces algues brunes, de l’Atlantique, envahissent les côtes et provoquent de graves nuisances de santé. Les autorités accélèrent les opérations de nettoyage pour limiter les risques liés au gaz émis par leur décomposition.
Collections urgentes lancées dans plusieurs municipalités
Le Guadeloupe est encore une fois submergé par Sargasse. Mercredi 30 avril, la préfecture du département a annoncé que onze sites faisaient l’objet d’une collection active. Ces opérations concernent Goyave, Petit-Bourg, Le Gosier, Sainte-Anne, Saint-François, Le Moule et la Désirade. Cinq nouveaux projets devraient commencer très bientôt dans Terre-de-Bas, ANSE-BERTRAND et CAPESTERRE-DE-MARIE-GALANTE. Selon les informations rapportées par Sudouest.frLe financement est fourni à plus de 80% par l’État.
Un dispositif de protection maritime
Depuis plusieurs jours, les images circulent sur les réseaux sociaux. Ils montrent des plages entièrement couvertes de‘algues. Ce phénomène revient régulièrement dans la région.
Dans une tentative de limiter les échanges, l’île teste des barrages flottants. Près de 5 000 mètres ont été installés à l’étranger. Ils permettent de détourner le Sargasse avant d’atteindre le rivage. L’objectif est de faciliter leur récupération et de protéger les zones balnéaires.
Risques pour la santé sous surveillance
Les sargas libèrent du sulfure d’hydrogène et de l’ammoniac par décomposition. Ces gaz sont nocifs pour la santé. Deux municipalités, Terre-de-Bas et Marie-Galante, ont dépassé le seuil pré-alerte. Gwad’air, un corps responsable de la qualité de l’air, suit de près la situation.
Causes multiples, une supervision en attente
Selon Jean-François Moniote, sous-préfet de pointe-à-PIRTE, l’absence de vent favorise un échangeur massif. La mission Sargasse reste mobilisée, mais les moyens sont toujours limités. Un groupe d’intérêt public, annoncé en 2022 pour structurer la réponse, n’a jamais vu le jour. Une nouvelle organisation est en préparation.