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Bayrou défend le terme «islamophobie», après le meurtre d’un musulman dans une mosquée -.

Bayrou défend le terme «islamophobie», après le meurtre d’un musulman dans une mosquée -.
Bayrou défend le terme «islamophobie», après le meurtre d’un musulman dans une mosquée -.

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RG (AVEC AFP)

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4 mai 2025 à 11 h 56mis à jour le

4 jamais 2025 à 1h29

Prime Minister François Bayrou, in Paris, April 24, 2025. GABRIELLE CEZARD/SUZA

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Temps de lecture: 2 min.

François Bayrou a défendu son emploi du trimestre le samedi 3 mai «Islamophobe» – Contesté par une partie de la classe politique – après le meurtre d’un musulman dans une mosquée la semaine dernière.

«Vous devez avoir le courage de dire des choses telles qu’elles sont»a déclaré le Premier ministre dans une interview publiée samedi soir sur le site du «Journal Du DIDANCHE» («JDD»), détenue par le milliardaire Vincent Bolloré.

«Refuser un mot parce que nous ne voulons pas regarder devant la réalité est une attitude que j’ai déjà rencontrée dans ma vie politique. Ici, les faits sont clairs: un garçon de 22 ans, assassiné dans une mosquée pendant qu’il a prié. Et son attaquant tourne sa mort en prononçant des insultes contre Allah. Alors je pose la question: si elle n’est pas dirigée contre l’islam, ce que c’est?Il ajoute.

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“Je vois la détestation des musulmans et de l’islam, la détestation des Juifs et du judaïsme. Et la détestation des chrétiens. Avec des crimes dans les trois affaires”dit-il à nouveau. Après l’assassinat d’Aboubakar Cissé, a tué 57 coups de couteau alors qu’il était en prière dans la mosquée du Grand-Combe le 25 avril, le Premier ministre avait dénoncé «Ignomine islamophobe» dans un tweet.

Retailleau dénonce la «connotation idéologique» du terme

Le terme «islamophobie» n’est pratiquement pas utilisé par la droite, ce qui le conteste. «Il y a une connotation idéologique du terme» islamophobie «très marqué vis-à-vis des Frères musulmans, qui signifie que dans notre ministère, nous prenons la précaution de ne pas l’utiliser»dit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau après le meurtre d’Aboubakar Cissé.

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Le futur patron du Parti des Républicains a également publié un livret intitulé «Ne pas céder: se manifester contre l’islamisme» (Éditions de l’Observatoire), dans laquelle il dénonce le terme «islamophobie» qui «Il ne vise plus à dénoncer légitimement les actes d’hostilité envers les populations musulmanes» Mais qui «Trop souvent, vise à neutraliser tout interrogatoire sur l’islam, et même tout avertissement sur l’islamisme politique».

Interrogé le 27 avril sur BFMTV de sa position différente avec le chef du gouvernement, Bruno Retailleau avait balayé: «En intention, c’est la même chose, nous voulions désigner la même chose.» » Interrogé sur le fait que son choix de mot peut donner le sentiment de réduire la réalité de la violence contre les musulmans, il a nié: «Cela n’en nuise pas.» »

Le revirement de Mélenchon

Une grande partie de la gauche l’a utilisé, mais ce n’était pas le cas il y a quelques années. «Certes,« islamophobe »est un mot que nous n’aimons pas. Certes, nous préférons combattre la« haine des musulmans ». Mais la question posée aujourd’hui n’est pas du tout celle du droit ou de ne pas critiquer une religion»wrote Jean-Luc Mélenchon in 2019.

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À l’époque, la gauche était déchirée sur la nécessité de participer ou non dans une promenade “Contre l’islamophobie” Organisé par le collectif contre l’islamophobie en France, s’est dissous depuis parce que l’accusé de liens avec les Frères musulmans. Les insoumis utilisent maintenant ce mot très largement. “Laissez ceux qui essaient de noyer le sujet dans le contexte des acrobaties sémantiques se réveiller”Puis a fustigé le MEP de Rima Hassan.

En 2021, le député socialiste Jérôme Guedj a expliqué pour défier ce terme qu’il considérait comme un «Concept éminemment politique et pernicieux». «La bataille politique commence toujours par la bataille des mots. Ce mot leur permet d’inclure des lois laïques subrepticement mais méthodiquement» »dit-il alors.

Son utilisation n’est toujours pas répandue partout sur la gauche. Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel préfère ainsi le terme pour lui “Haine antimusulman”.

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