DDans une version économique du test aveugle, rendue célèbre par Thierry Ardisson, la société Résaise de Nets ferait sans aucun doute «enroulant» dans le buzzer de nombreux Charintais-Maritimes. Son PDG Eric Maurice, 61 ans, ne l’offensera pas, celui qui suppose, comme ses ancêtres, ayant toujours fui la lumière.
Depuis 1947, la société préfère capitaliser sur d’autres valeurs. «Lorsque mon arrière-grand-père André Germain l’a fondée, son seul objectif était de survivre», explique Julie Arttero-Maurice, directrice des ventes et développement de l’entreprise et de la fille du PDG actuel.
«À l’époque son beau-frère et l’a fait travailler des prisonniers de la prison des visites sur la fabrication d’éponges, de jouets pour enfants ou d’objets de consommation quotidienne. C’était le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le pays était à genoux, c’était un système D, ingénieux. Saint-Martin-de-Ré. »
Secteur nucléaire
Le cas a été lancé comme ça. En toute discrétion, avec un savoir-faire encore embryonnaire et trois morceaux de cordes. Au fil des ans, l’entreprise a repris un coffre. À partir des années 1950, la France et en particulier le secteur de la pêche se sont industrialisés. Les commandes nettes augmentent. Dix ans plus tard, l’entreprise enrichit la palette de son savoir-faire grâce à la vision du grand-père. «Gérard a contracté avec le secteur du bâtiment. Les débuts d’une diversification qui ne se sont jamais arrêtés grâce au père, Gérard, et le PDG actuel, Eric Maurice, depuis lors.
Nous ne le réalisons pas, mais les filets dans notre vie quotidienne, il y a partout
Depuis quarante ans, la liste des clients est impressionnante à la fois en notoriété et en diversité des secteurs. «Nous avons fait des filets de tennis pour Roland-Garros, pour Areva et l’industrie nucléaire, pour des parcs d’aventure ou d’attraction comme Disneyland, pour les espaces de bagages SNCF, pour les catamarans ou pour le Bureau national de la biodiversité… en fait, nous ne réalisons pas, mais les filets dans notre vie quotidienne, il y a beaucoup de choses partout,»

Romuald Augé

Romuald Augé
Marées noires
Un livre client aussi impressionnant que l’étonnant que l’entreprise est discret et loin des radars de la notoriété. «Nous nous sommes faits connaître par Brick, année après année», explique Yvan Le Goupil, responsable de production de 49 ans et employé pendant un peu plus de dix ans. À la suite des pêcheurs, les communautés se sont rapprochées de nous via le bâtiment, puis des équipements sportifs. Puis sont venus d’autres clients d’univers très différents. »»
«Notre grande force est la réactivité et l’inventivité de mon père et de nos employés, assure fièrement à Julie Artero-Maurice. De nouveaux défis liés aux besoins d’un monde en mutation nous sont constamment offerts. Ces dernières années, des filets anti-pollution ont été faits pour des affaires maritimes est sans fin.

Société Réissise de nets

Société Réissise de nets
Le lien avec la maison centrale
L’autre spécificité de l’entreprise Rétaise de Nets est de garder ce lien avec la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré. «Nous fabriquons sur place avec nos employés, mais nous travaillons également environ vingt prisonniers dans un atelier de prison, insiste sur Yvan Le Goupil. Nous sommes très fiers de ce rôle social, pour apprendre un nouvel emploi et payer toutes ces personnes. Ce lien avec le pénitencier est une histoire que nous ne voulons pas briser.» »
En 2024, le chiffre d’affaires de la société, qui vient d’être distingué du prix la belle histoire de ce 13e L’édition du concours d’émergence était de 1,6 million d’euros. Un chiffre d’affaires croissant pour la troisième année consécutive, composé de 88% par des commandes commerciales et 12% par des recettes de personnes (filets de piscine, décoration, séparation du jardin, etc.).
Internet du site: www.srf.fr