Au cœur de l’Allianz Arena, l’Inter Milan a fait un premier pas vers la qualification pour le dernier carré du C1. Au cours du quart de premier quart de la Ligue des champions 2024-2025, la formation milanaise a offert le cuir chevelu du Bayern Munich (1-2). Prêt à quitter le ballon aux Bavariens mais formidable à contre-attaque, les hommes de Simone Inzaghi ont mis les ingrédients nécessaires pour profiter d’un objectif avant le retour à Giuseppe-Meazza. Long a conduit au score, le Bayern a déchiré l’égalisation dans les dernières minutes du temps de régulation, mais a été surpris une deuxième fois en transition rapide.
Le 31 mai, la finale de la Ligue des champions aura lieu à l’Allianz Arena, une enceinte généralement réservée au Bayern Munich. Comme en 2012, les Bavarois souhaitent trouver leur stade lors d’une finale des compétitions européennes les plus prestigieuses. Hélas pour la formation dirigée par Vincent Kompany, cet objectif a été légèrement déplacé après un premier tour manquant contre l’Inter, une équipe que les Munichois avaient déjà affrontée en 2010, lors d’une finale gagnée par les Lombards. Et ce mardi soir en Bavière, le réalisme italien a repris la pression allemande.
57e but de la Ligue des champions pour Müller
Dès le début de cette grande réunion européenne, la domination territoriale du Bayern a été ressentie. Le fer de lance principal avec les habitants, Michael Olise a tenté sa chance, mais sa grève s’est approchée de l’objectif de Yann Sommer (7e). Avec son dynamique français à l’aise dans le col, Harry Kane aurait pu ouvrir le score, mais le buteur anglais a trouvé le Post (14e). Solide dans son objectif, Sommer est resté insurmontable devant Raphaël Guerreiro (20e) puis Konrad Laimer (22e). Ce début du match compliqué une fois dépensé, l’internationale a commencé à faire parler son réalisme devant le but. Après une contre-attaque placée, Marcus Thuram a mis Lautaro Martinez en orbite pour voir l’Argentin ouvrir le score d’une magnifique frappe de l’extérieur du pied droit (38e, 0-1).
Après la pause, le Bayern a commencé à revenir très fort afin de renverser le pragmatique 3-5-2 d’Inzaghi. Si Josip Stanišić (62e) et Guerreiro (64e) ont tenté leur chance, Sommer n’avait pas à illustrer un arrêt de sauvegarde. Orphan de Jamal Musiala, le Bayern l’a rendu à sa légende Thomas Müller pour enfin démêler la défense Nerazzurra. À Renard des surfaces au deuxième poste, le participant a explosé l’Allianz Arena grâce au 57e but de sa carrière en C1 (86e, 1-1). Finalement récompensé, le Bayern sentit ses ailes grandir, et l’interir s’est précipité pour voir Davide Prattesi crucifier le jeune Jonas Urbig, titulaire pendant la convalescence de Manuel Neuer (88e, 1-2). Le Bayern n’avait pas perdu à domicile en C1 depuis avril 2021, ou 22 matchs consécutifs. Une statistique révélant l’exploit obtenu par ce froid comme la glace.