Les formes minces, Chrome Grille: Les voitures emblématiques importées des États-Unis vendues par le concessionnaire Yosuke Fukuda respirent le cool californien, mais sur les routes japonaises, les marques américaines, évitées par le public local, sont extrêmement rares au barrage de Donald Trump, ce qui en fait un cas de guerre avec Tokyo.
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La Toyota japonaise est la deuxième place des ventes automobiles aux États-Unis, où elle a vendu 2,3 millions de véhicules l’année dernière. En revanche, le leader américain du secteur des General Motors n’a vendu que 587 Chevrolet et 449 Cadillac au Japon, dont Ford a pris sa retraite il y a près de dix ans…
Ce n’est pas une aversion générale des acheteurs japonais pour les marques étrangères: en 2024, les Allemands Mercedes-Benz et BMW ont chacun vendu 52 000 véhicules dans le pays.
«Ils ne prennent pas nos voitures, mais nous prenons leurs propres millions!», Drive du président Donald Trump en avril. Soucieux de relancer l’industrie américaine, Washington nécessite un supplément de 25% sur les véhicules importés, un coup pour le Japon.
Mais la perspective d’une renaissance des ventes américaines dans l’archipel reste incertaine: de nombreux japonais admirent les voitures américaines anciennes, mais quand il s’agit d’acheter un nouveau véhicule, ils font confiance aux marques nationales, a déclaré à l’AFP Yosuke Fukuda.
Dans son garage au milieu des rizières au nord de Tokyo, où il résonne le hip-hop californien, il propose une vingtaine de modèles américains anciens à différentes étapes de restauration: Chevrolet Nova de 1970, Buick Roadmaster de 1954…
M. Fukuda mène un SUV moderne, un GM Yukon de deux mètres de large – compliqué à se garer dans les rues étroites de Tokyo.
«Pour être honnête, je pense que le problème réside dans la taille des routes japonaises», soupire-t-il, évoquant également l’impression «probablement non fondée» que les voitures américaines tombent plus souvent.
Bien que certains nouveaux modèles américains soient des berlines plus petites, ces marques restent un choix de niche, car «il n’y a pratiquement pas d’endroits à vendre, réparez-les», insiste-t-il.
“Bowling Ball”
Cependant, au-delà des goûts locaux, Donald Trump estime que le Japon exclut les voitures américaines en «tricherie» en particulier par ses normes de sécurité technique.
Trump a récemment fustigé sur son réseau social de vérité «The Bowling Ball Test» chargé vers les Japonais.
“Ils soulèvent une boule de bowling à une hauteur de 6 mètres et la laissent tomber sur le capot de la voiture. Et si le capot est cahoteux, la voiture est jugée non conforme”, a-t-il déclaré en 2018.
Un responsable du ministère japonais des Transports, responsable des normes de sécurité, a cependant déclaré à l’AFP qu’aucune boule de bowling n’avait été utilisée pour évaluer les qualités d’un véhicule.
Donald Trump «peut-être confondu avec le principe d’un test où un modèle de tête humain hémisphérique est frappé sur le capot», qui doit fonctionner pour absorber l’impact, a-t-il ajouté.
Cependant, soucieux d’offrir des salaires dans ses négociations commerciales avec Washington, Tokyo pourrait adoucir ses réglementations encadrant les voitures importées, en particulier en élargissant l’accès à un processus de contrôle simplifié.
Carburant
Il reste pour surmonter les préjugés ancrés: «Ma Toyota n’est pas particulière, mais au moins elle n’échoue pas», sourit Hisashi Uchida, un employé d’une entreprise de construction de 56 ans.
«De nombreuses voitures américaines ne peuvent pas être garées dans les étages, et leur efficacité en termes de consommation de carburant est insuffisante», ajoute-t-il.
Se distinguant, la marque Jeep (Stellantis Group) résiste mieux, avec environ 9 600 véhicules vendus l’année dernière au Japon.
Mais dans l’ensemble, «je doute que les fabricants américains attachent une réelle importance au marché japonais, beaucoup plus petit que leur marché national», a déclaré Masamitsu Misawa, rédacteur en chef du magazine japonais, à cause de Top.
En revanche, les marques allemandes ont pu prospérer avec une gamme étendue et les modèles «correspondant mieux aux goûts des Japonais», a-t-il déclaré à l’AFP.
Jusqu’aux détails essentiels: au Japon, nous conduisons à gauche (comme au Royaume-Uni), les voitures allemandes qui y sont vendues sont bien équipées d’un volant placé à droite.
Une modification que leurs rivaux américains ne s’en soucient pas. Mais cela pourrait changer: la nouvelle GM Chevrolet Corvette offerte au Japon est équipée d’un volant pour la première fois, signe d’un effort renouvelé pour pénétrer dans ce marché.
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