En avril 2025, Atmo Occitanie (Air Quality Kitchening Organization) a tiré ses conclusions à la suite de l’incendie ex-sopave le 17 février 2024. Pour certaines, plusieurs questions demeurent.
“Tout ce que nous pouvons dire, c’est que nous avons souffert. Concernant les autres, nous n’avons aucune information.” Virginie Thomas et son mari vivent sur la rue de Ravanel, à Viviez, très près des bâtiments de l’ex-sopave qui a pris feu le 17 février 2024.
Impacts étroitement par la catastrophe, personne ne les aurait tenus informés des conclusions causées en avril dernier par Atmo Occitanie (surveillance de la qualité de l’air) après l’incendie. “Nous ne pouvons donc pas en parler”.
«Ces enquêtes sont arrivées trop tard»
Katia Langs, à la tête du collectif des habitants de Crouzet créée après l’accident, ne souhaite pas s’exprimer à ce sujet. L’ancien chef de l’opposition de VivisIezoise s’est senti «blessé» par l’un des articles publiés dans nos colonnes où le Snam, propriétaire de l’ancien site, a déclaré qu’il était également victime.
Mais ces derniers mois, des discussions entre l’organisation des résidents et Laurent Alexandre ont eu lieu pour discuter de la question de la santé publique. Et pour le député NFP-LFI, «les questions restent quant à la pertinence de ce rapport». Si Atmo Occitanie met en évidence la présence de polluants en relation avec l’incident, l’organisation souligne que «cette observation ne justifie pas la poursuite du déploiement du système de mesures spécifiquement adapté à cette surveillance post-accidentelle».
Le problème, «est que ces déclarations sont arrivées trop tard. Ils ont commencé en avril 2024, deux mois après que l’entrepôt a été ravagé par les flammes». À son avis, compte tenu du nuage fumé qui a déménagé à Montbazens, «il aurait au moins besoin que le dispositif de contrôle continu».
Questions qui sont restées sans réponse
Le 7 mars, Laurent Alexandre avait déjà écrit à la Santé publique France, au ministre de la Santé, à la préfecture d’Aveyron et d’Ars Occitanie afin de demander une enquête en santé en profondeur, après la réclamation. «Une telle enquête aurait la vertu de contribuer à rétablir la confiance des citoyens envers nos institutions. Il pourrait également contribuer à lutter contre un sentiment fort qui existe dans le bassin Decazevillois: celui d’être considéré comme des citoyens des seconds zones, abandonnés par les autorités publiques».
Quelques jours plus tard, lors de la réunion des cellules post-accidentels dans la sous-préfecture, étant donné les questions «parfois restées sans réponse» même un an plus tard, le député a demandé qu’il y avait une clarification «dans les deux ou trois mois» sur quelques points. En particulier en ce qui concerne la responsabilité de l’État et celle de la gestion de l’opérateur.
«Nous devons toujours être conscients de la nécessité d’avoir une entreprise comme SNAM, que ce soit ici ou ailleurs. À l’avenir, nous aurons besoin de plus en plus de batteries. Cependant, lorsqu’il y a une catastrophe de cette ampleur, nous devons penser aux choses que nous pourrions installer ou pour qu’elle ne se produise plus et d’analyser correctement les dégâts si nécessaire».
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