
Immergé dans le monde des gitans! À partir de ce vendredi 2 mai 2025, Max propose à ses abonnés la série Condamner (Maudit dans la note de l’éditeur espagnol). Incluant sept épisodes, la fiction a le point de départ de la rose de l’eau dans la Camargue, entraînant l’expulsion du clan Torres au sol qu’ils occupent depuis des années. Avant de se battre pour leur survie, la famille n’a pas d’autre choix que de demander l’aide de l’Amaya, un rival. Mais bientôt une statuette évoquera les secrets du passé et déclenchera une véritable guerre entre les différentes communautés. Seront-ils en mesure de mettre leurs ressentiments de côté pour s’allier et perpétuer leurs traditions? Prêt par Céline Sallette (Sarah) – L’actrice d’Infiniti – et Damien Bonnard (Juan) – Star d’Intranquilles – Dans les chefs de clans, les mini-séries comptent également, dans sa distribution, Darren Musilet, jouant Tony, la tête brûlée des Torres, et Raïka Hazanavicius – fille de l’acteur du même nom – qui porte, elle, le personnage de Leti, fille du chef des Amayas. Les deux figures incarnent la notion «romantique de fiction. Leur amour étant pris dans des pinces par la discorde existant entre leurs familles, et la jeune femme a rapidement promis à son cousin. Notez que nous trouvons également Valérie Karsenti – en tant que couple avec un acteur de Plus belle vieDans le rôle de Mathilde, le patron libre d’une manade, et Jérôme Niel, en chef d’une communauté de ville gitane. Du côté de la réalisation et du scénario, c’est Jean-Charles Hue, qui est notamment à la manœuvre. Il avait déjà mentionné la communauté des voyageurs en Mangez votre mortUn film sorti en 2014.
Condamner : Manade, parc d’attractions… Nous étions sur le tour
En avril 2024, nous avons eu la chance d’assister au tournage de cette nouvelle série dont la réception pourrait en générer une, même plusieurs, Salvés de New Episodes, si le succès. Direction donc la Camargue, et plus précisément la manade de la Grande Ponche, un jet de pierre d’Arles. Là, au milieu d’un cadre naturel qui rappelle les Westerns, le camp d’Amaya est reconstruit, mais aussi un cimetière de caravanes, le théâtre d’une installation sanglante. Le choix de ce terrain de jeu n’est pas dû au hasard, comme l’explique Jean-Charles Hue, à l’origine de ce projet dont l’écriture a commencé deux ans plus tôt. «Avec la Camargue, nous pouvons établir le parallèle entre la disparition d’un territoire en raison de problèmes environnementaux, tout en faisant le parallèle avec la disparition d’une communauté» Il nous explique. Quelques heures plus tard, cette fois, dirigez-vous à la Riviera française. En effet, si les deux communautés rivales sont censées être proches géographiquement, le camp de Torres a été reconstitué à quelques kilomètres de St Tropez, à l’intérieur du parc Azur. Sur place, au fond de l’immense parc d’attractions, a été reconstruit l’espace boueux sur lequel Sarah (Céline Sallette) et ses proches essaient de survivre. Au sein des caravanes, le sens du détail est impressionnant, car chaque maison traduit la personnalité de chaque bien habitant. Et l’équipe de tir n’a pas de temps à perdre…
En effet, dans quelques jours, la foire amusante reprendra et le temps de réalisation sera plus limité. Sur place, tout le monde est occupé pour une future scène décisive à tirer, celle de la fin du premier épisode, qui lance vraiment l’intrigue. Si de nombreux acteurs professionnels sont présents, il convient de noter que de nombreux amateurs, un membre des communautés gitans, sont également présents à l’écran. Un désir poussé par le Créateur, qui fait partie de la famille qui fait partie de ce monde. «Nous avons fait une réunion familiale pour poser les conditions. Je ne voulais pas trahir ma famille. Nous avons vraiment envie de ne pas tomber dans les clichés sur la communauté gitane». Nous glissons le directeur, avant d’ajouter: «Cette fiction raconte les problèmes familiaux de ce peuple, avant le thriller. Il y a aussi la question de l’individu qui se frotte dans le collectif, dominant dans ces structures.» En attendant le clap, nous rencontrons Céline Salette, très enthousiaste à propos de ce projet ou Damien Bonnard, qui répète avec son cheval. Ci-dessus, Pablo Cobo (OJ), qui éclate l’écran, est sur le point de grimper au sommet d’un joyeux go-go, tandis que la nuit tombe et que la température commence à tomber sérieusement. «Ceci est ma première expérience de série. Ce projet m’a également parlé, car mon grand-père était un champ de foire.» Il nous dit avant d’être équipé. “”Silence demandé, moteur, action “, Les plans sont liés, du moins autant que les aller-retour de Damien Bonnard avec son cheval. À 22h35, la dernière prise a été annoncée. Le tournage reprendra le lendemain pour une durée totale d’une quarantaine de jours…
Condamner : Ce que nous avons pensé de la nouvelle série Max avec Céline Salette et Valérie Karsenti
Avec CondamnerMax offre la possibilité à ses abonnés de rencontrer des univers inconnus, et surtout très stéréotypé. Cette plongée est donc fascinante et riche en leçons. Nous découvrons ensuite les différentes communautés, les croyances qui les gouvernent et leur fonctionnement. Sur ce point très positif, en fin de compte, le seul inconvénient pourrait être notre frustration de voir cet aspect relégué à l’avion secondaire, en dessous d’un thriller, occupant un chouïa trop d’espace. De plus, si le terrain de départ (deux familles qui se déchirent, un secret du passé, et une couple victime de discorde) peut notamment rappeler la base de nombreuses sagas d’été, très rapidement, la comparaison s’arrête rapidement, les sept épisodes s’avérant très sombres. Pour le reste, a dépassé le premier épisode sur lequel le spectateur peut avoir à s’accrocher pour tout comprendre, le reste est plutôt efficace, et le casting (Céline Salette, Pablo Cobo et Raïka Hazanavicius), est plutôt convaincant.