News 24 FR France

Face à un surpeuplement de prison, les limites de la libération entièrement répressive -.

-

L’homme avec un chapeau noir est assis sur une mauvaise chaise en plastique blanc. Elle a gratté le sol quand il se déplace pour s’ouvrir, d’une main, le petit réfrigérateur face à lui. De l’autre, il tient son assiette, il est temps pour le déjeuner. Jean-Luc Reichmann présente le programme Les Twelve Coups de Midi, jusqu’au début du pub. L’homme barbu ne prend pas la peine de couper le son de la télévision, mais il se tourne vers le téléphone qui filme et diffuse une vidéo en direct sur Tiktok. Il se rapproche. D’une voix traînante, il répond aux commentaires et au soliloque, avant de se déconnecter.

Cette scène qui se déroule dans une cellule de prison transpire l’ennui. Il montre des moyens de le tuer: télévision ou téléphones portables, omniprésents même s’il est interdit. La vidéo ne permet pas de savoir si le détenu est seul dans sa cellule, tout comme la règle dans les établissements de douleur (qui reçoivent des personnes condamnées à au moins deux ans d’emprisonnement), ou si elle le partage – c’est la norme dans les maisons de détention providentie

C’est dans cette catégorie d’établissements que la surpopulation de carc est concentrée

Related news :