Enfin une atmosphère digne de ces play-offs. Au début, la salle est en feu, les joueurs exigent un soutien inconditionnel du public et cela fonctionne. À tel point que le premier set est à l’avantage d’Ilacais. L’écart va bientôt gonfler. La réception est également au sommet des attaques de service et de VAR. Bonnefoy et ses partenaires se battent sur tous les ballons comme des lions affamés. La participation de cette demi-finale est si cruciale que rien n’est laissé au hasard. Pour le moment, Fréjus est réduit à vivre des expédients. Le score est sans équivoque, 14-11, puis 18-13, 20-15 pour se terminer à 25-18.
Il reste à confirmer cette élan dans un deuxième set toujours compliqué pour négocier. Cependant, la formation de Gironde attaque la récupération dans le pot aux dents. Sous la direction de son capitaine, il n’y a pas de pénurie de la manne pour reprendre le score à son avantage 10-7, puis 14-10. Mais la lumière s’éteindra lorsque Fréjus réagira sous l’effet de leur Danois, Kjaer. Il permet à son équipe d’égaliser à 17-17. Les habitants veulent alors sauver la patrie. Tout le monde veut jouer au Messie. En vain. Fréjus vole 17-21. Un temps mort pour calmer les esprits et les ilacais reprennent les couleurs et parviennent à égaliser (23-23). Sol, The Var Central, joue sa partition sans fausse note et son équipe remporte cet ensemble (25-23). Qu’est-ce qui donne des maux de tête aux Girondins.
Fréjus est maintenant confiant. Sa réception est bien meilleure, ses attaques sont plus nettes. Marty, pointu, ravit et Kjaer fait son spectacle. Les hommes de Romain Sellier sont presque une agonie. Le Planchot panique 4-7, puis 4-11. Sept points de retard, un gouffre. Pas de question de lâcher prise. Guérin et Tessier limitent les dégâts (8-12, 14-16). Alleix revient et remet son équipe dans la course (16-17). Et Guérin égalise (17-17) dans une ruche fondue. Encore mieux quand Tessier donne à sa famille pour la première fois (19-18). Les égalités se suivent. Il n’y aura pas moins de 13 avant le résultat incroyable favorable aux locaux (30-28). Ovation debout garantie.
Kjaer dans le bourreau
4e Manche sourira-t-elle à Illacais afin d’avoir un succès précieux et de se traiter ainsi un match de soutien lundi dans le VAR? Le début est prometteur (5-3 puis 9-6). Ceci sans compter sur la détermination des visiteurs déterminés à régler l’affaire. Ils égalisent 10-10 et prennent le contrôle des opérations (18-21) grâce à la précision de leur pointage avant de conclure (22-25).
Nous nous chamaillent sur les défis vidéo. Personne ne veut retourner des armes
Le bris d’égalité est nécessaire pour désigner le vainqueur de ce combat féroce. Tessier et Guérin ont donné le ton. Ilac en profite (8-4). Mais le chemin est encore long, d’autant plus que le ton augmente sur le sol. Nous nous chamaillent sur les défis vidéo. Personne ne veut faire des bras. La preuve, Fréjus trouve toujours les ressources pour réassembler son handicap avec le soutien d’un Marty transcendant (9-9). Ce dernier sera toujours décisif sur les points finaux et Kjaer sera le bourreau en marquant le 15ee indiquer.
Saint-Jean-d’Aillac 2-Fréjus 3
Fréjus qualifié (3-0 sur le chemin)
Lieu Saint-Jean-D’ailac (Pierre-Favre Room) Spectateurs 650 Arbitres mm. Gillion It Abaza. Sets 25-18 (un 24 min), 23-25 (un 33 min), 30-28 (un 38 min), 22-25 (un 33 min)
Saint-Jean-d’Aillac 72 sur 139 attaques gagnantes ou 52% de succès. 2 as. 8 contre. 24 défauts dont 12 dans le service.
Les points Guérin (13), Bonnefoy (8), Ben Romdhane (20), Tessier (21), Kaba (10), Alleix (7), Bonon (3). Libero: Kroiss.
Frejus 81 sur 148 attaques gagnantes ou 55% de succès. 2 as. 5 contre. 31 défauts dont 19 dans le service.
Les points Marty (22), Kjaer (19), Clere (17), Sol (13), Nack-Minyem (13), Da Silva (3), Bregent (1). Libero: Cheung.