
Qui pourrait-on Boubacar Camara le chef de l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye lui trouver les rênes d’une responsabilité aussi formidable que le Secrétariat général du gouvernement?
Boubacar Camara est l’anti-modèle du politicien et maître du roublard dans l’art de la tortuosité; du type de politicien tous fait pour le ministère de la parole vide, sans expertise, sans carrière, et ne vivent que le fruit de son génie démagogique. L’homme est reconnu dans des antécédents intellectuels, académiques et administratifs qui obligent le respect. Il a grimpé l’échelle et a suivi son étoile de patience, construisant à chaque étape de son itinéraire un morceau brillant de l’image qui a façonné sa personnalité aujourd’hui.
Déjà, en tant que candidat à la dernière élection présidentielle, il a livré un discours sur l’économie, sur l’agriculture, sur le commerce, sur la diplomatie, sur; L’évaluation des ressources, qui faisait autorité dans le concert de programmatique, offre distillé ici et là par les potentiels présidentiels. Et il n’est donc pas surprenant que de nombreux sénégalais, même sans jamais penser à mettre leur carte dans l’urne en sa faveur, affichent de vrais signes d’adhésion à la prévalence de son discours, à la profondeur de sa pensée politique et au caractère particulièrement innovant de sa vision mondiale du développement.
La fonction qui était nécessaire pour «se fissurer» de l’administration
Une telle maturité politique est, avec lui, doublée par le patriotisme et un sentiment de réalisme sans autres. Son destin en tant que «raté» pour l’élection présidentielle de 2024 lui a permis de nous en donner la preuve.
En effet, il a été l’un des premiers candidats appelés «gâtés» pour plier ses ambitions pour s’aligner derrière Ousmane Sonko.
Les arguments qu’il avait ensuite avancés publiquement pour expliquer sa décision de monter à bord du navire pastef a été imprégné de cohérence et résonnant toujours dans les souvenirs.
Il n’a pas été dicté non plus par un sentiment d’impuissance face aux preuves, encore moins par une volonté à peine voilée pour plaire au chouchou du peuple, mais plutôt par un haut sentiment de logique et de réalisme, il était compris que même avant d’être exclu de la race, il n’avait jamais cessé de répéter qu’il avait trouvé des points importants de convergence entre son offre programmatique et celle du chef charismatique du passé. L’acte de grandeur suprême de la part d’un excellent créateur de contenu en termes de progrès, et qui pourrait bien avoir recrogé son expulsion aux ruines.
À quoi s’attendait-il quand il a décidé de se mettre dans les rangs, dans la troupe de ce «général» que des circonstances particulières avaient fini de se placer au sommet du pont? N’a rien du tout.
En fait, c’est aussi l’une des marques d’usine de cet homme qu’il incarne un sentiment de dignité profondément ancré dans le désintéressement, surtout quand c’est la survie de la République qui est en jeu. Cela explique pourquoi le lendemain de l’adhésion du tandem Diomaye / Sonko en puissance, il a choisi de les mettre à l’aise en s’inscrivant à une effacement exemplaire, au risque de s’assurer qu’il ne devait pas aider. de la victoire qui a consacré l’arrivée de Pastef au pouvoir.
En termes plus clairs, l’homme, selon toute vraisemblance, n’aurait rien demandé, n’aurait rien revendiqué, sous forme de retour d’ascenseur; Parce que les compagnons politiques ne devraient pas être une connivence d’intérêts qui doivent nécessairement conduire à un rendement d’investissement.
Ainsi, plus d’un an après l’avènement du nouveau régime, Boucabara Camara est restée dans une logique contributive, commentant les actions, les actions prises par le nouvel État par des sorties publiques constructives, qui témoignent de la permanence de son esprit patriotique et républicain.
Et, bien sûr, bien sûr, logiquement, le moment où l’exécutif a ressenti le besoin de ne plus laisser un homme d’une qualité intellectuelle aussi remarquable et d’une évolution politique en dehors de la sphère gouvernementale.
La station qui vient de lui être dévolue est donc de dire la vérité, pas de surcharges ni usurpées. C’est un acte logique qui consacre la reconnaissance des qualités supérieures d’un véritable leader qui pense que la cohérence, l’efficacité et le développement, car d’autres pensent que toute leur activité politique en termes de gains à augmenter dans une base ad hoc.
Avec sa présence dans l’appareil de l’État, et donné par-dessus tout la nature particulièrement stratégique de la fonction qui lui a expiré, il est sûr que l’action du gouvernement prendra un nouveau départ, dans lequel l’ADN d’un homme respectable sera nécessairement imposé, pas vraiment comme les autres.
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