Cheikh Diop, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal / Forces de changement (CNS / FC), a parlé de la vague de licenciements qui ont actuellement frappé le pays. Face à l’ampleur du phénomène, le chef de l’Union a rappelé la responsabilité de son organisation de «superviser tous les cas» afin d’empêcher les travailleurs rejetés de signer la précarité.
«De nombreux chiffres circulent: certains parlent de 30 000 licenciements, d’autres mentionnent des chiffres encore plus élevés. Nous avons besoin d’une situation exhaustive, claire et précise», a insisté le Cheikh Diop sur le grand jury du programme dimanche, sur le RFM, du 4 mai.
Selon lui, seule une évaluation rigoureuse permettra d’ouvrir des négociations constructives avec les ministères compétents. «Il est nécessaire de savoir exactement combien de travailleurs sont affectés, de pouvoir lancer un dialogue avec les autorités, de trouver des solutions et de soutenir ces licenciés à la réintégration professionnelle», a-t-il expliqué.
Cheikh Diop a finalement réaffirmé l’engagement du SNC / FC pour défendre les droits des travailleurs dans ce contexte de crise, appelant à la solidarité et à la responsabilité de tous les acteurs sociaux et économiques de limiter l’impact social de ces licenciements massifs.