Le vent se tourne vers Dakar. Une décision chuchotée depuis longtemps dans les cercles souverains vient d’être agi au sommet de l’État: les troupes françaises quitteront le sol sénégalais. Une pause historique. Depuis plus de soixante ans, leur présence fait partie du paysage militaire, diplomatique et presque identité du pays. Mais ce vendredi, à l’ombre confortable du Palais de la République, la hache est tombée. Le président Bassirou Diomaye Faye, apporté au pouvoir sur une vague de renouvellement et d’aspirations panafricanistes, vient de franchir une ligne que ses prédécesseurs n’avaient jamais osé traverser. Pourquoi maintenant? Quel message cache ce retrait militaire? Est-ce un réajustement stratégique simple ou le début d’une profonde récomposition géopolitique en Afrique de l’Ouest? Et surtout, que deviendra les vastes détenteurs de terres occupés pendant des décennies par les forces françaises? À Dakar, les murs parlent. Et le silence de la caserne devient un frisson d’indépendance. Départ des soldats français: souveraineté ou spoliation?
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