Le ministre de l’urbanisme, les autorités locales et la planification de Moussa Balla Fofana veut «dans la réforme de la profondeur». Il a refusé hier le vendredi 2 mai 2025, à Sédhiou, les principales lignes de la réforme de la décentralisation devant redéfinir le rôle des Polonais, du département et de la commune, dans la nouvelle architecture administrative.
Les acteurs territoriaux du pôle Sud et du ministre de l’urbanisme, des autorités locales et de la planification régionale ont commencé hier vendredi, à Sédhiou, des consultations sur la grande réforme de la décentralisation, envisagée par les nouvelles autorités. Cette réunion, sixième du genre, qui devra diriger l’autorité dans les 8 Polonais territoriaux, a réuni des élus locaux de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Ce dernier a réfléchi sur «les 13 compétences transférées et le principe de subsidiarité entre les différents niveaux territoriaux: pôle, département et commune». Selon le ministre de la Moussa Balla Fofana, le programme de transformation est basé sur une approche territoriale qui nécessite la grande réforme de la décentralisation, cette loi IV, et il sera nécessaire de profondeur.
Par conséquent, l’idée sera de discuter des compétences en mettant en évidence des instruments réglementaires, planifiés, financement, rappelé M. Fofana. Il a également souligné que le rôle du territoire, du département et de la municipalité ainsi que les services offerts, les ressources humaines à mobiliser seront définis. Le ministre a assuré qu’une quinze réunions seront organisées dans le cadre de ce projet de réforme. “L’objectif est de poser des débats en profondeur et de préparer cette grande réforme que les sénégalais s’attendent, qui hisseront notre pays dans le lot des États où la décentralisation est une réalité”, a fait Moussa Balla Fofana. Cette réunion, a-t-il poursuivi, fait partie d’une enquête du président de la République Bassirou Diomaye Faye. Ainsi, les propositions qui sortiront de cette réunion seront versées dans le rapport final, qui sera présenté au chef de l’État, a promis au ministre de l’urbanisme des autorités locales et à l’orientation spatiale.
«Évaluer Serely Act 3»
Tout en accueillant le désir de réformer les nouvelles autorités, le Dr Annette Seck, président du Conseil départemental de Sédhiou, a souligné l’importance de faire une évaluation sereine de la loi 3 de la décentralisation, avant d’aller à la loi 4. Selon elle, «la loi 3 a eu deux innovations. Communalisation intégrale, mais également la création d’un système de proximité qui est le ministère». Pour elle, il est nécessaire d’aller vers une nouvelle étape de décentralisation, en créant les pôles et en définissant le rôle que les territoires doivent jouer, c’est-à-dire les municipalités et les départements, dans l’établissement de ces pôles de territoires. Voulant être spécifiée, elle a déclaré que «les pôles doivent être des mécanismes d’intervention, afin de stimuler le développement économique et de soulever la disparité entre les régions».
Jonas Souloubany Bassene (Sédhiou, correspondent)