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Zéro taxe pour les moutons Tabaski -.

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(Seneplus) – Le Sénégal se prépare activement à la célébration du Tabaski 2025, une fête religieuse d’une grande importance sociale et commerciale dans le pays. Selon les estimations officielles, pas moins de 830 000 têtes de mouton seront nécessaires pour répondre à la demande nationale.

Face à ce besoin considérable, le pays devra compter sur l’importation d’environ 250 000 moutons, soit près d’un tiers du total requis. La Mauritanie, un partenaire traditionnel du Sénégal dans ce domaine, s’engage à fournir la majorité de ces importations.

Dans cette perspective, le ministre sénégalais de l’agriculture, de la souveraineté des aliments et de l’élevage, a récemment fait une visite de travail en Mauritanie. Cette approche fait partie des instructions données par le président de la République et le Premier ministre sénégalais pour garantir le bon fonctionnement de cette «réunion historique» entre les deux nations.

Les autorités mauritaniennes ont exprimé leur «détermination à prendre les mesures nécessaires pour soutenir les éleveurs et les commerçants de bétail» afin d’assurer l’offre optimale des marchés sénégalais. Les deux pays travailleront également ensemble sur la gestion de la transhumance et le renforcement de leurs relations de coopération.

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Pour sa part, le Sénégal a déjà mis en œuvre plusieurs mesures de facilitation pour les importateurs mauritaniens, en particulier:

  • L’adoucissement du contrôle des véhicules transportant les moutons
  • L’exemption des droits et taxes sur les moutons destinés au Tabaski
  • L’autorisation de trois bergers par camion pour surveiller les animaux pendant le transport

Ces dispositions seront en vigueur du 18 avril au 22 juillet 2025, permettant aux marchands mauritaniens de poursuivre la vente de leur bétail même après la célébration de la fête.

Cette coopération renforcée entre les deux pays voisins illustre un «intérêt commun», comme le souligne un opérateur mauritanien: «Nous devons commercialiser notre bétail et vous avez besoin de cette ressource.» La visite ministérielle s’est terminée par la signature d’un protocole d’accord visant à surveiller les recommandations pour le Tabaski 2025.

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