Lors de la présentation traditionnelle des plaintes auprès du président de la République, le secrétaire général de Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) a prononcé un discours remarquable, imprégné de détermination et d’espoir pour une presse sénégalaise vraiment indépendante.
Face au chef de l’État Bassirou Diomaye Fayeau Premier ministre Ousmane Sonkoaux membres du gouvernement et aux représentants des syndicats, il a lancé un Appel clair pour une rupture profonde dans la gouvernance des médias. Selon lui, La souveraineté nationale implique inévitablement une presse libérée de toute forme de pression.
“Une presse libre ne peut exister si elle est soumise à des pressions économiques ou politiques”, a-t-il déclaré.
Le syndicaliste a dénoncé le dysfonctionnements persistants : Les salaires non rémunérés dans le secteur public, ont ignoré les reclassifications, les changements arbitraires et dans le secteur privé, le manque de couverture sociale, les retards de rémunération et la non-conformité de l’accord collectif.
Trois axes pour reconstruire le secteur des médias
Le SG de Synpics, fraîchement élu en avril, a refusé la vision de son bureau autour Trois grands piliers :
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Indépendance structurelle : Plaidoyer pour la réglementation neutre, la transparence du financement et une application rigoureuse des lois professionnelles.
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Promotion des métiers : Reconnaissance des journalistes et techniciens par des droits et des contrats garantis conformément à la législation.
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Révolution numérique éthique : Prise en charge de la transition numérique tout en respectant une éthique rigoureuse.
Une ambition nationale pour une presse d’excellence
Au-delà des affirmations, l’Union propose un vision ambitieuse : faire du Sénégal un Référence africaine en termes de liberté de presse et d’évaluation des professionnels des médias. Il invite le président à faire Journée mondiale de la liberté de la presse Un fort symbole de renouvellement.
Mais cette vision ne peut pas être libérée de certaines urgences:
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Budget 2024 de la cored toujours bloqué.
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Inactivité persistante de l’organe d’auto-régulation.
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Absence des cartes de presse Pendant un an.
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Retard dans l’application des sièges médiatiquesencore remis depuis novembre.
Une dénonciation claire des blocages institutionnels
La dernière partie du discours a souligné une décision particulièrement controversée: le décret ministériel interdisant la publication ou la diffusion à 381 médias. Le syndicat voit un réelle suffocation de la liberté d’expressionun «sabotage institutionnel» lourd de conséquences pour la profession.
«Dans ce musée qui est devenu notre secteur, la création d’emplois commence par la préservation de ceux qui existent», a-t-il insisté.
Arrestation directe en haut de l’État
En conclusion, le secrétaire général des Synpics a exhorté Le président de la République pour se positionner comme le garant de la démocratieEn restaurant la presse sénégalaise moyens de réaliser sa mission de service public.
“Vive le Sénégal!” Vive la liberté de la presse! Les professionnels des médias et de la communication en direct! »»
Un discours engagé et sans compromis, qui place le Appuyez au centre des défis de la souveraineté. Il reste à voir si l’exécutif répondra à cet appel avec des actions concrètes.
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