Informations principales
- Lee Ju-ho assume le rôle de président par intérim à la suite de la démission du Premier ministre Han Duck-Soo pour aller aux élections du 3 juin.
- Han Duck-soo s’engage à servir la République de Corée et à demander le mandat du peuple malgré les complications liées à l’admissibilité du candidat de gauche Lee Jae-Myung.
- La Cour suprême annule l’acquittement de Lee Jae-Myung pour violation de la loi électorale, qui pourrait la disqualifier de la race.
Le paysage politique sud-coréen a connu un nouveau changement lorsque le ministre de l’Éducation Lee Ju-Ho a assumé le rôle de président par intérim, marquant la troisième nomination de ce type en moins de six mois. Cette transition fait suite à la démission de l’ancien Premier ministre Han Duck-Soo, qui a décidé de demander les élections du 3 juin pour remplacer l’ancien président Yoon Suk-Yeol, qui a été licencié.
Lee Ju-ho a souligné son engagement à assurer la stabilité du gouvernement lors de son mandat en tant que leader par intérim. La décision de Han Duck-Soo de participer à la course a compliqué une élection déjà incertaine, caractérisée par des questions entourant l’admissibilité de Lee Jae-Myung, le favori de gauche du Parti démocrate. Han a exprimé son désir de servir la République de Corée et s’est engagé à demander le mandat du peuple lors de la prochaine élection présidentielle.
Le chef des sondages Jae-Myung enchevêtré dans les lois électorales
Pour ajouter à la complexité de la situation, la Cour suprême a annulé l’acquittement de Lee Jae-Myung pour violation de la loi électorale, renvoyant l’affaire pour réexaminer par un tribunal inférieur. Si Lee Jae-Myung a été condamné avant les élections, il pourrait être disqualifié dans la course malgré son avance constante dans les sondages d’opinion.
- Les élections de juin ont été lancées par le licenciement de Yoon Suk-Yol à la suite de sa déclaration controversée de droit martial en décembre.
Bien que cette déclaration ait duré moins de six heures et ait été rapidement annulée par l’organe législatif sud-coréen, ses répercussions continuent de se faire sentir dans la sphère politique du pays près de six mois plus tard. Han Duck-Soo a assumé le rôle de président par intérim après le licenciement de Yoon Suk-Yeol le 14 décembre, mais il a ensuite été licencié et remplacé par le ministre des Finances Choi Sang-mok.
Acteurs clés
Han Duck-Soo a occupé des postes importants dans les administrations libérales et conservatrices, notamment en tant que Premier ministre, ministre du Commerce, ministre des Finances et ambassadeur aux États-Unis. Bien qu’il ne soit pas affilié à un parti politique, il devrait s’aligner sur le pouvoir du Parti conservateur de Yoon Suk-Yeol.
- Son programme de campagne se concentrera probablement sur la limitation du pouvoir exécutif et la modification de la Constitution afin d’établir un système de contrôle et d’équilibre plus solide.
Après l’annonce de la candidature de Han Duck-Soo, le Parti démocrate l’a critiqué d’avoir négligé les fonctions de son gardien et l’a accusé de masquer une ambition personnelle sous la couverture de la fonction publique.
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