Les employés de la direction et de la CBC / Radio-Canada peuvent pousser un énorme soupir de soulagement. La menace faite du Parti conservateur fédéral et de son chef, Pierre Poilievre, vient de disparaître avec leur défaite électorale. Le Parti libéral, appelé à gouverner, a l’intention de garantir l’avenir de CBC.
Auparavant, afin de ne pas être en reste vis-à-vis de son adversaire, le nouveau chef du Parti libéral avait considéré un électoral approprié comme le sauvetage du diffuseur public. Son gouvernement allait non seulement maintenir la présence de CBC dans le paysage audiovisuel, mais aussi pour bénéficier au diffuseur public de moyens financiers supplémentaires, jusqu’à ce qu’ils doublent au fil des ans son financement annuel de fonds, pour atteindre plus de 2 milliards de dollars.
Rappelez-vous que la promesse de soutenir le financement de la radio-canadade a trouvé plus de manière substantielle sa genèse dans le plan St-Onge, du nom de l’ancien ministre du Gatriage canadien Pascale St-Onge. Présenté le 20 février, lors de la campagne à la chefferie du Parti libéral et à peine un mois avant le début des élections générales, le projet concocté par l’ancien ministre a fait l’objet d’une copie simple et de coller sur la plate-forme électorale libérale. Nous pouvons comprendre, sans cependant l’excuser, l’empressement du chef libéral de différencier ses engagements électoraux au-delà du règlement d’un nouvel accord commercial avec les États-Unis.
Maintenant installée à la tête du gouvernement canadien, le Premier ministre Carney devrait être satisfait au début pour avoir rejeté la menace de fermeture de la CBC liée à son adversaire conservateur. Et profitez des mois à venir pour réfléchir davantage aux meilleures façons de promouvoir la souveraineté nationale et culturelle du pays, deux objectifs fondamentaux et inséparables de la loi canadienne de la radiodiffusion.
Mentionnons d’abord le contexte pour justifier ce deuxième regard sur l’avenir de la radio-canada.
Le Conseil des radiations et des télécommunications canadiennes (CRTC) devrait reprendre l’audience au début au début de la campagne électorale, un geste par lequel il a également reporté l’entrée en vigueur du règlement suite à l’adoption de la loi sur la diffusion en ligne continue (C-13 Bill). Cependant, l’un des principaux problèmes que l’organisme fédéral devra résoudre réside dans la définition même du concept de contenu canadien, qui déterminera ensuite la conformité des grandes plateformes, telles que Netflix, aux principes et aux objectifs de la nouvelle loi.
Mais maintenant, la résistance annoncée des plates-formes multinationales pourrait trouver son écho dans les négociations que le gouvernement canadien devrait avoir avec son voisin du sud, non seulement pour régler les relations commerciales, mais aussi pour freiner l’élan impérialiste de Donald Trump. Cela rend le défi du CRTC pour le moins, délicat et critique pour l’influence de nos créateurs, de nos artistes et de notre culture, de l’anglais en tant que français, dans le reste du monde.
Le gouvernement de Carney devrait également revenir dans les locaux du plan St-Onge, au moins incomplet, au pire exagéré, voire erroné. Et avant d’agir, il serait approprié d’engager une conversation avec les Canadiens sur l’avenir de nos systèmes de radiodiffusion.
Premièrement, il est exagéré de suggérer que Radio-Canada est le principal joueur historique de l’application de la loi de radiodiffusion, à tout le moins du côté francophone. Au Québec, TVA pendant 65 ans, puis Noovo pendant 40 ans contribue de manière magistrale pour développer, puis briller, la création originale de French-Spaking. Les deux radiodiffuseurs ont construit une pièce par pièce, aux côtés du diffuseur public, le succès phénoménal de notre télévision et ils ne méritent certainement pas que l’augmentation du financement de la radio-canadada augmentera une hypothèque sur leur avenir.
Cependant, le plan St-Onge n’a pas prévu de retrait du marché de la publicité publique, qui maintiendrait un contexte concurrentiel injuste et punitif pour les radiodiffuseurs privés. La proposition d’interdire la publicité par radio-canada dans les émissions d’information n’a pas été conservée par le chef libéral, qui démontre une certaine ignorance des règles du système de radiodiffusion canadien ou une profonde insensibilité au sort de la radio privée.
Deuxièmement, la comparaison des niveaux de financement pour la radiodiffusion publique dans le monde utilisé dans le plan St-Onge fait vraiment défaut dans les nuances. S’il est vrai que les contribuables des pays européens soutiennent davantage les services publics par le biais de frais fiscaux ou obligatoires, leurs disseminors d’État ont peu ou n’ont pas accès au marché de la publicité.
Avant de suivre le plan St-Onge, le gouvernement a plusieurs façons d’augmenter la portée des institutions publiques sous la direction du ministère canadien de la culture et de l’identité. Par exemple, le gouvernement français a mis sur la table l’année dernière un projet de fusion audiovisuelle publique visant à promouvoir son adaptation à la transformation du paysage médiatique à l’ère numérique. Une plus grande coopération stratégique et opérationnelle est généralement une source de plus grande efficacité. Par exemple, l’hébergement sur la même plate-forme de diffusion continue des créations originales de CBC et de la société radio-canadienne serait bénéfique en termes d’identité nationale et de souveraineté culturelle.
Heureusement, CBC a récemment fait apparaître un peu de lumière à travers les nuages.
Ce n’était pas une première, mais en s’alliant avec Netflix et APTN pour la production et la diffusion de la série brillante Au nord du nordCBC donne un certain souffle à la création canadienne et à l’influence de sa culture dans le reste du monde. La série apparaît sur la liste de la série la plus regardée sur Netflix.
Le succès de Au nord du nord Rappelons également les avantages potentiels liés à l’accord décédé avec Netflix mis en mouvement et défendu par Mélanie Joly. Bien que imparfait, sa mise en œuvre nous aurait permis de ne pas perdre huit ans supplémentaires pour prendre position sur le marché mondial pour une diffusion continue, mieux financer nos ambitions et mettre en évidence nos fabuleuses ressources créatives. Le braquage d’argent n’a pas affaibli le système de radiodiffusion espagnol, mais a plutôt révélé la valeur exceptionnelle de ses talents.