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Encore des listes d’attente encore plus longues pour les fichiers immigrés dans le Québec -.

Encore des listes d’attente encore plus longues pour les fichiers immigrés dans le Québec -.
Encore des listes d’attente encore plus longues pour les fichiers immigrés dans le Québec -.

Les listes d’attente pour le traitement de plusieurs dossiers d’immigration prolongés en 2024, ont révélé jeudi le ministre de l’immigration, Jean-François Roberge, au sein du comité parlementaire.

C’est le cas dans la catégorie du regroupement familial, où, en janvier de cette année, 42 000 dossiers distincts attendaient d’être traités, contre quelque 38 500 en avril 2024. Le portrait est le même parmi les réfugiés en attente de la résidence permanente. Ils étaient 35 000 il y a 35 000 personnes, puis 45 600 en janvier dernier.

Quant à la liste d’attente de la catégorie d’immigration humanitaire, elle est passée de 10 100 à 12 700 au cours de la même période.

Le ministre de l’immigration a fourni ces données au député de Québec Solidaire Guillaume Cliche-Rivard, qui lui a demandé d’étudier les crédits du ministère de l’immigration, de la françation et de l’intégration (MiFi).

Selon les données les plus récentes, les délais pour la réunification familiale avec un conjoint de l’étranger ont 36 mois au Québec. Pour les réfugiés qui ont déjà obtenu leur statut, mais qui attend toujours une résidence permanente, le MiFi indique de recevoir «actuellement un volume exceptionnel de demandes» et de déployer «les efforts […] Pour assurer le traitement de votre fichier dès que possible ».

“Pas humain”

Interrogé à ce sujet jeudi, Guillaume Cliche-rivard a dénoncé le double discours du ministre Roberge en termes de délais pour les immigrants. “Le ministre a assuré les crédits, appelant la période moyenne de 37 mois pour le traitement des demandes d’asile à la Fédération, mais il omet également qu’il est également responsable des files d’attente qui s’allongent”, a déploré le porte-parole intérimaire de Québec Solidaire.

M. Roberge avait en effet profité d’un passage de l’étude des crédits pour critiquer fortement le traitement des demandes d’asile au fédéral. «Il est absolument nécessaire qu’il y ait une réduction rapide de la période d’analyse pour les demandeurs d’asile. De nombreuses personnes arrivent, postulent pour l’asile; cela prend des années…», A-t-il dit. «C’est beaucoup trop long.» »

“Trente-sept mois d’analyse… ce n’est pas humain pour eux. Cela n’a pas de sens”, a-t-il ajouté.

Jeudi, Guillaume Cliche-Rivard a demandé au ministre Roberge de montrer la même indignation face aux temps d’attente pour obtenir la résidence permanente au Québec. “C’est une nouvelle très triste pour toutes les personnes qui paient le prix de l’explosion des délais, en particulier dans la réunification familiale”, a-t-il déclaré.

Selon un sondage d’opinion léger publié samedi, 67% des Québécois se considèrent comme «plutôt» ou «complètement» conviennent que les délais pour la réunification de la famille atteignent le plus de 12 mois. Selon cette étude, 64% des Québécois estiment également que ces groupes «devraient être une priorité importante» en termes d’immigration.

Roberge cible certains étudiants étrangers

En comité jeudi, Jean-François Roberge a de nouveau exigé que le gouvernement fédéral s’efforce de réduire de moitié le nombre d’immigrants temporaires sur le territoire du Québec. Pour sa part, il a dit qu’il avait abordé un phénomène croissant: les immigrants qui sont arrivés au Québec en tant qu’étudiants qui demandent plus tard l’asile.

Selon les données du MiFi présentées jeudi, près d’un quart (23%) des demandes d’asile déposées au Québec en 2024 se sont déroulées par des titulaires de licence d’étude. Au total, près de 6000 personnes répondent à cette définition, contre 2800 (15% des demandes d’asile) en 2023.

“Ainsi, les gens qui arrivent au Québec avec de faux prétextes puis postulent pour l’asile, il y en a de plus en plus”, a déclaré Raberge.

« [Ça] montre la reprise nécessaire du contrôle de l’arrivée des étudiants étrangers sur le territoire du Québec », a-t-il dit, en référence au projet de loi qu’il a déposé et avait adopté l’année dernière pour réduire le nombre d’étudiants étrangers au Québec.

En février, le ministre de l’enseignement supérieur, Pascale Dery, a adopté un décret ministériel pour s’assurer que près de 32 000 demandes de moins qu’en 2024 des étudiants internationaux ont été acceptés en 2025.

Une version précédente indiquant que les délais pour la réunification familiale avec un conjoint de l’étranger est de 26 mois ont été corrigés.

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