(Ottawa) Le Premier ministre Mark Carney aura un chef inaugural avec le président Donald Trump mardi prochain.
Publié à 11h14
Mis à jour à 12h42
Le Tête-à-Tête avec le locataire de la Maison Blanche servira principalement de prélude à des négociations sur un nouveau pacte économique et de sécurité, a rapporté Mark Carney lors de sa première conférence de presse depuis sa victoire électorale le 28 avril, vendredi matin.
Il n’a pas exclu que l’abandon des tâches de douane, comme celles liées au fentanyl, est une condition pour l’instigation des pourparlers. “Il s’agit d’une option”, a-t-il dit, disant, cependant, ne voulant pas négocier en public.
S’assurer, avec un léger sourire narquois, que le président Trump n’a pas mentionné que cette fois pas mentionné 51e État Lors de leur discussion téléphonique plus tôt cette semaine, le Premier ministre canadien a réitéré que ce serait une «négociation complexe».
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Et nous ne devons pas nous attendre à voir White Smoke s’échapper de 1600, Avenue Pennsylvanie, après l’interview bilatérale, a averti Mark Carney. «Ce sera ailleurs dans le monde ce mois-ci», a-t-il rejoint, se référant à l’élection d’un nouveau pape.
Une nouvelle armoire et une visite royale
Le Premier ministre a également indiqué qu’il révélerait la composition d’un cabinet «efficace et conjoint» au cours de la semaine du 12 mai. Il ne voulait évidemment pas ouvrir davantage son jeu.
Les deux autres dates à retenir sur le calendrier parlementaire: 26 mai, pour la réouverture d’un parlement fermé depuis décembre dernier et le 27 mai, pour la lecture du discours du trône. La tâche n’ira pas au gouverneur général du Canada, Mary Simon.
Il sera confié au roi Charles III.
«Nous aurons le privilège d’accueillir Sa Majesté King Charles III, qui livrera le discours du trône du Canada le 27 mai», a déclaré Mark Carney. Les informations ont été immédiatement confirmées par la famille royale sur le réseau X.
Devant les journalistes, il a réitéré son intention de travailler en collaboration avec toutes les autres partis de la Chambre des communes, celui dont les troupes n’ont pas obtenu de majorité.
Il a également déclaré qu’il déclencherait une élection supplémentaire «dès que possible» si son rival conservateur Pierre Hairyis avait choisi de demander à l’un de ses députés de lui donner sa place.
“Pas de matchs politiques”, a-t-il déclaré.
Il ne voudra pas non plus jouer dans le même film que son prédécesseur en termes d’alliance avec le New Democratic Party (NPD).
“Non”, a décidé le Premier ministre, sans appel, lorsque la question a été posée.
Le Parti libéral du Canada (PLC) s’est rapproché de la majorité – que son chef n’avait jamais osé revendiquer pendant la campagne électorale – avec une récolte de 168 sièges sur 343. Le seuil pour atteindre la majorité est de 172.
Ces résultats pourraient changer, car l’examen judiciaire doit avoir automatiquement lieu, en particulier dans le district de Terrebonne, au Québec. Actuellement, les libéraux ont 43 sièges sur 78 au Québec.