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«Pas besoin d’avoir un ministre pour me dire quoi faire» -.

«Pas besoin d’avoir un ministre pour me dire quoi faire» -.
«Pas besoin d’avoir un ministre pour me dire quoi faire» -.

Plusieurs enseignants ne digèrent pas l’imposition du fonvoyer dans les écoles, qui ne représente pas une solution à un problème très réel, de la majorité d’une grande majorité.

Depuis que le ministre Drainville a annoncé jeudi que le Vouvoyer deviendrait «la norme» dans toutes les écoles du Québec (voir les détails inférieurs), le sujet divise les enseignants.

Certains y sont favorables, d’autres s’y opposent, mais beaucoup sont offensés pour noter que le ministre interfère dans la relation enseignant.

«Je n’ai pas besoin d’un ministre pour me dire quoi faire à cet égard», explique Sylvain Bérubé, professeur de français d’un lycée québécois qui croit que le Vouvoyer «est loin d’être une panacée».

“Nous pouvons très bien envoyer quelqu’un pour marcher en les pour en faire”, a-t-il déclaré.

Une solution pour 6% des enseignants

La majorité des enseignants partage son avis, selon une enquête réalisée l’année dernière par la Fédération des syndicats d’enseignement (FSE), dans laquelle plus de 7 000 membres ont participé.

Seuls 6% considèrent que le Vouvoire est une mesure susceptible de réduire l’incivilité dans leur école.

«Je n’ai pas besoin que les élèves me voient polis», explique Michèle Henrichon, enseignante dans une école primaire de Montréal. Le respect est appris autrement: par exemple, par la façon dont nous parlons aux enfants et comment nous les faisons se parler. Ce n’est pas un mot qui change le fond. “

Vendredi matin, l’un de ses collègues en a également discuté en classe, avec ses étudiants de cinquième année. «La majorité de mes élèves sont contre. Ils ne comprennent pas vraiment pourquoi. Mes élèves ont été à l’écoute de moi et je n’ai aucun problème de respect», explique la professeure Marisa Thibault.

Sans s’opposer au Vouvoyer, le FSE considère que le ministre Drainville va trop loin en imposant cette directive qui affecte la relation des enseignants. «Il fait un pas trop.

Sur les réseaux sociaux, les commentaires abondent. Les enseignants de la maternelle disent en particulier que c’est «hors de question» qu’ils souhaitent leurs petites noix de coco en classe.

• Regardez également ce podcast vidéo de l’émission de Richard Martineau, diffusé sur les plates-formes Qub et simultanément sur 99,5 FM Montréal:

De «beaux souhaits pieux»

Même si le Vouvoyer sera écrit en noir sur blanc dans les codes de vie de l’école, cette directive ne fera pas une grande différence, selon la Fédération de l’éducation autonome.

«Cela fera de beaux souhaits pieux sur le papier, mais il serait assez surprenant que nous commencions à discipliner les étudiants du Vouvoyer… il y a déjà beaucoup de comportements plus graves que ce que l’on ne peut pas gérer», explique son président, Mélanie Hubert.

Les équipes d’intervention spécialisée, qui donneront un coup de main dans les écoles où les situations de violence sont particulièrement problématiques, représentent une avenue plus prometteuse, selon le FAE.

«La vraie question est de savoir comment les écoles ne peuvent pas correctement implanter les plans de lutte contre la violence et l’intimidation?» Ajouter mmoi Hubert.

Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement provincial voulait amener le fonvoyer aux écoles. Dans un discours d’ouverture à l’Assemblée nationale, en février 2011, le Premier ministre Jean Charest voulait également que le Vouvoyer soit créé dans toutes les écoles du Québec.

Les mesures annoncées pour renforcer le confort à l’école

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a présenté son plan jeudi pour apporter plus de bonne citoyenneté et de respect dans les écoles du Québec: en plus de l’interdiction complète des cellules cellulaires, le «deviendra la norme» dans toutes les écoles du Québec. Voici un aperçu des autres mesures annoncées.

Vouvoire dans toutes les écoles

Vouvoire envers le personnel de l’école sera imposé dans toutes les écoles, qu’ils soient publics ou privés. Les élèves devront également contacter le personnel de l’école en utilisant les formulations «Madame» et «Monsieur».

“Il marque le respect de la fonction, il marque le respect des adultes”, a déclaré le ministre. C’est une mesure qui, ajoutée à d’autres, “finira par créer cette culture de respect et de civilité que nous voulons établir dans les écoles”, a-t-il ajouté.

Les écoles devront modifier leur code de vie en conséquence et ces mesures deviendront obligatoires au plus tard en janvier 2026.

Ce sont des changements «assez majeurs» puisque le Vouvoyer n’est présent que dans une minorité d’écoles actuellement, indique la Fédération québécoise des établissements, qui le considère comme une «petite révolution», tout en se préoccupant de l’ingérence du ministre «dans beaucoup de choses à l’école».

Sanctions à définir

Les codes de vie des écoles devront également inclure d’autres règles de la vie commune, afin que les élèves soient plus respectueux les uns des autres. Les sanctions devront être appliquées en fonction de la gravité des gestes commis, indique le ministre, qui peut passer d’un avertissement à l’expulsion de l’étudiant. La réparation des gestes «sera également invité à des étudiants intimes», afin qu’ils soient conscients des conséquences de leurs gestes. Le ministre Drainville, cependant, garantit que les écoles auront la place pour la manœuvre nécessaire pour déterminer ces sanctions. «Nous devons laisser la latitude aux écoles», a-t-il déclaré.

Équipes d’intervention pour aider les écoles

Le ministre Drainville a également annoncé la création d’équipes d’intervention spécialisées – un peu comme des «équipes SWAT», a-t-il déclaré des experts qui pourront venir à l’aide d’écoles qui ont du mal à de graves problèmes de violence. Une somme de 2,3 millions, accordant près de cinquante interventions par an, est disponible. Le ministère travaille actuellement avec sept écoles qui ont déjà exprimé leur intérêt pour le renforcement, tandis qu’une première équipe sera déployée sous peu.

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