Privacy Policy Banner

We use cookies to improve your experience. By continuing, you agree to our Privacy Policy.

Race de gestion PLQ | «C’est en nous impliquant que nous pouvons changer les institutions» -.

À la veille des premiers débats de la race pour le leadership du Parti libéral du Québec, La presse Port un portrait de candidats. Aujourd’hui, Charles Billion.

Publié à 5h00

Partager

(North Hatley) «Le portefeuille droit, le cœur de gauche»: Charles Billion utilise cette formule pour décrire sa vision politique. Jeune activiste progressive-conservatrice, puis pharmacienne, philanthropique et amant de la musique classique, est révélé le candidat.

Qui est Charles Billion?

  • 46 ans
  • Ex-président de la Fédération du Québec de commerce
  • Baccalauréat en pharmacie et MBA en administration des affaires

L’histoire de Charles Billion est une histoire de mobilité sociale: le fils d’un employé de site maritime et une mère enseignante, il a rapidement grimpé les niveaux de la chaîne de pharmacies à l’UniRix, puis a pris les rênes de la Fédération des chambres de commerce au Québec.

Collecteur de livres – Il a donné 600 à la bibliothèque de Montréal lorsqu’il a quitté la métropole -, membre du conseil d’administration du Montréal Symphonic Orchestra (OSM), M. Billion se trouve maintenant dans le village estien de North Hatley, sur les rives du fleuve Massawippi.

«Eh bien, au Québec, nous sommes toujours humbles, mais je peux dire que je suis fier de ma carrière professionnelle», tombe-t-il, sourit dans le coin.

Candidat régional

Lorsqu’il s’est lancé dans la course Chiefdom, M. Billion s’est positionné comme le candidat des régions. Pour convaincre, il propage ses racines. Il est né et a grandi à Lévis, et ses parents sont eux-mêmes de Kamouraska, à Bas-Saint-Laurent. «Je viens d’un environnement typiquement francophone du Québec», tombe-t-il.

Jeune, il s’est rapidement impliqué dans la politique, même si elle «ne s’est pas coulée dans l’eau» dans sa famille. Dans le fédéral, il se retrouve dans les conservateurs progressistes de Joe Clark, le politicien qui a le plus compris le Canada, selon M. Billion. Il considérait le pays comme différentes communautés «qui se donnent des services conjoints et qui doivent respecter leurs provenances», explique M. Billion.

Il occupe une formule empruntée au chroniqueur Antoine Robitaille, qui l’a décrit comme un «bleu disparu». “Un bleu qui n’existe plus, c’est une belle ligne. Je me suis beaucoup identifié sur ce mouvement, Mulroney, Bouchard, les hommes qui voulaient des livres bien équilibrés pour financer les programmes sociaux. Il s’est perdu avec le parti conservateur actuel”, regrette-t-il.

Il fera également campagne au Parti libéral du Québec (PLQ), lorsque Jean Charest, qui est également venu du parti progressiste-conservateur du Canada, était le chef.

Intéressé par la religion

À cette époque, il se présente pour dénoncer les dérives de l’Église catholique, «en tant que jeune catholique et pratiquant», a-t-il écrit La presse En 2003. «Au-delà du débat sur le mariage gay qui mobilise pour le moment l’opinion publique, ce sont également les questions relatives à l’avortement, le sort du divorcé dans l’Église et l’adhésion à la prêtrise pour les femmes que le Gravel prêtre dénonce», ajoute-t-il.

«Je me suis dit: ce n’est pas en partant que nous pouvons changer les institutions, c’est en s’impliquant», dit-il aujourd’hui. S’il ne se considère plus comme praticien, il a toujours un «respect profond des religions».

Photo Alain Roberge, la presse

Charles Billion, candidat à la gestion du PLQ

Je suis intéressé. J’ai beaucoup d’amis dans la communauté juive, dans les communautés musulmanes et chrétiennes. J’aime ça, échange dessus.

Charles Billion, candidat à la gestion du PLQ

Pour M. Billion, la défense des minorités et de la diversité est importante, par exemple l’accès à l’avortement chez les femmes. Il l’a lui-même incarné en annonçant sa candidature avec son conjoint. Il ne veut pas se cacher. «Cela fait partie de moi», explique-t-il.

En plus de son engagement envers la politique, il a étudié la pharmacie. À peine embauché à Uniprix, il a entrepris un MBA en administration des affaires. Il grimpe rapidement dans la hiérarchie de l’entreprise. En 2013, à 33 ans, il a été nommé vice-président exécutif de la chaîne de pharmacies 380, avec un chiffre d’affaires consolidé de 1,6 milliard de dollars.

«À cette époque, les pharmacies Uniprix ont été tenues par des pharmaciens plus âgés. Charles a modernisé cela, et il a mis en place une équipe avec des outils plus modernes pour développer la pratique des pharmaciens», note Bertrand Bolduc, ancien président de l’Ordre des pharmaciens.

Lorsque le grand patron François Castonguay a pris sa retraite, Charles Billion essaie d’obtenir le poste. C’est plutôt Philippe Duval, un candidat externe, qui est choisi, en raison de son expérience. «C’était un peu délicat, plus pour lui que pour moi», a déclaré M. Duval. “Mais il l’a fait avec beaucoup de doigts et de professionnalisme. Sa première réaction a été de me dire: je suis engagé et je reste. Cela démontre son sentiment de loyauté”, dit-il.

Membre de l’adda

M. Billion devient le visage d’Uniprix. Bien qu’il ne soit pas bien connu du grand public, il a toujours participé à des programmes comme Deux filles le matin, Médecinset prépare des capsules diffusées après le programme Le parent à Radio-Canada. Il est toujours membre de l’Union of Artists, même s’il a l’intention de se retirer pour éviter «toute confusion». “C’est l’entreprise que je suis le plus dans ma vie”, a-t-il dit en riant.

En 2017, il a quitté Uniprix, est allé à National, puis est devenu président de la Fédération des Chambres de commerce au Québec.

Il a impressionné l’ex-ministre de l’économie Pierre Fitzgibbon, qui l’a rencontré presque chaque semaine pendant la pandémie Cavid-19.

C’est une personne qui comprend bien. Je l’ai trouvé pertinent, posé et très rigoureux. J’aime les gens qui ne parlent pas juste pour parler. Il y en a trop dans cet environnement. Ce n’est pas son cas.

Pierre Fitzgibbon, ancien ministre de l’économie

«Lui comme moi, nous ne sommes pas très patients. J’assiste à tant de réunions où les gens parlent pour prendre du temps. Si j’ai quelque chose à vous dire, je le dis. Comme M. Fitzgibbon, il dit qu’il n’est pas une personne très soutenue.

Pendant la pandémie, M. Billion et son équipe proposent le projet Buy Bleu, qui sera récupéré par le gouvernement Legault sous le nom de Blue Basket. Le projet est un échec, mais dit au moins le candidat, le réflexe d’achat local est resté et se manifeste aujourd’hui dans le contexte de la guerre commerciale avec les Américains.

Charles Billion a également une facette peu connue. «Il est passionné par les arts et la musique», explique Monique Leroux, ancien présidente du Conseil et chef de la direction du mouvement Desjardins, qui a frotté les épaules avec l’OSM. Il est un travailleur acharné, qui participe activement à des «collectes de fonds et à des événements», ajoute-t-elle.

-
-

PREV Quoi de neuf du côté de la piscine? -.
NEXT Le MAPAQ mentionné par une poursuite pour son inaction dans un dossier de brutalité animale -.
-