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L’innu veut retourner devant le tribunal -.

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Les communautés insinues d’Essipit, sur la rive nord, et Mashteuiatsh, à Lac-Saint-Jean, veulent retourner à la Cour pour faire respecter le jugement de la Cour supérieure rendue en juin dernier. Un processus distinct de consultation et d’hébergement devait être mis en place dans le dossier de protection des caribou, ce qui n’a pas été fait, disent-ils.

Le Conseil de la nation inau choix de retourner devant le tribunal pour demander qu’il émet les ordonnances nécessairesen raison d’un Observation déplorable de l’inertie du gouvernement du Québec.

[Nous devons] Nous sommes à nouveau donnés devant le tribunal afin que le Québec entende la raison et procède à une consultation valide. Malgré la collaboration exemplaire de nos équipes et notre engagementa indiqué le vice-chef de la Première Nation du Pekuakamilnuatsh,

Nous dénonçons l’inaction persistante du gouvernement.

Une citation de Jonathan Gill-Verreault

En 2024, la Cour supérieure a exigé la mise en œuvre d’un processus de consultation spécifique avec les premiers peuples, mais le vice-chef de Mashteuiatsh, Jonathan Gill-Verreault, déplore que le jugement n’ait pas été exécuté.

Il n’y a toujours pas eu l’analyse des impacts sur nos droits et ses effets néfastes à cette heure. Et plus particulièrement, je vous dirais ce qui est absurde et inquiétant de notre côté, c’est que lors de la dernière réunion technique, nous avons annoncé à nos équipes qu’il n’y avait pratiquement plus de stratégie qui s’appliquait à nos Nitassinans respectifs.

Le gouvernement du Québec devait mettre en place un processus de consultation pour développer la stratégie sur les caribou forestiers et les canards de montagne, avant le 30 septembre 2024. Sept mois après cette date limite, les communautés ont martelé qu’il est temps et possible de protéger le caribou tout en combinant le développement économique sur le territoire ancestral, Nitassinan.

Au lieu d’une stratégie complète, le Québec n’avait annoncé qu’une stratégie partielle avec des projets pilotes, qui ont également été critiqués.

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Jonathan Gill-Verreault est le conseiller adjoint des droits et la protection du territoire au Mashteuiatsh Strip Council.

Photo: Radio-Canada / Laurie Gobed

Dans leur demande, l’insin ne cible pas Ottawa, qui a longtemps menacé d’adopter un décret pour assurer la protection du caribou forestier. Cependant, juste avant les élections en mars dernier, l’ancien ministre du Canada du Canada, Steven Guilbeault, a souligné en mars dernier les efforts du gouvernement du Québec, qu’il a qualifié de «bonne foi» dans cette affaire. Cette déclaration avait été faite lorsque le plan naturel a été annoncé où Ottawa s’est engagé à payer 100 millions de dollars au Québec.

En vertu de la recommandation de Steven Guilbeault, le gouvernement canadien avait initié des étapes en vue d’un décret d’urgence pour protéger les Hreshes de Caribou de Charlevoix, Val-D’Or et le Pipmuacan.

Récemment, l’insin de Mashteuiatsh, EssiPit et Nutashkuan, dans le groupe Petapan, a signé une déclaration avec le gouvernement du Canada pour ratifier un projet de traité conclu le 19 avril 2023. Cette déclaration conjointe confirme que le membre du gouvernement canadien n’a toujours pas fait.

Le remède sur le Caribou a été apporté en février 2022 par les conseils de bande d’EssiPit et Mashteuiatsh. Les communautés ont critiqué le gouvernement pour avoir échoué dans son obligation constitutionnelle de les consulter pour développer la stratégie.

Selon les communautés, la nécessité d’intervenir est d’autant plus urgente maintenant depuis que le projet de loi 97 visant à moderniser le régime forestier a été révélé.

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