Les syndicats et organisations du Nord se sont réunis jeudi à Baie-Comeau pour mettre en évidence la Journée internationale des travailleurs. L’esprit n’était pas à la fête: le front commun déplore l’appauvrissement des travailleurs de la région et la détérioration de leurs conditions de travail.
Le président de la Côte-Côte-Nord de la CSNGuillaume Tremblay, croit d’une part que le salaire minimum et le salaire du réseau public sont trop faibles.
Lorsque vous n’êtes pas en mesure d’avoir une attraction et une rétention [de travailleurs] Dans le secteur public, cela signifie que nous n’avons pas pu suivre l’inflation et le coût de la vie
a lancé le représentant de l’Union lors d’une conférence de presse jeudi matin.
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Le salaire minimum va de 15,75 $ à 16,10 jeudi, une augmentation loin de répondre aux besoins des travailleurs, selon Michel Savard. (Photo des archives)
Photo: CBC / Sam Farley
À cette fin, le coordinateur de la table des groupes populaires de la Côte-Nord, Michel Savard, souligne la dernière augmentation du salaire minimum, qu’il considère insuffisant.
Une augmentation de 35 cents par heure est complètement inacceptable dans ce contexte. Nous ne comprenons pas, c’est vraiment une gifle pour les travailleurs qui sont au salaire minimum
déplore Michel Savard.
La Côte-Nord Côte-Nord, la ligne Sirois, directrice générale, ajoute que le régime d’assurance-emploi contribue à l’insécurité économique des travailleurs de la région.
-Encore une fois, il y a une réforme de l’assurance-emploi, car elle est essentielle à l’économie de toutes les régions. C’est essentiel pour tous les travailleurs, car nous ne savons pas qui perdra votre emploi demain matin avec la situation économique que nous vivons actuellement
Elle soutient, faisant référence au conflit de prix avec les États-Unis.
Conditions de travail dénoncées
Les représentants syndicaux dénoncent également les mauvaises conditions de travail de leurs membres, qui découlent de mesures d’austérité
du gouvernement du caquiste, selon eux. Les syndicats expliquent que ces mauvaises conditions peuvent être causées par un manque de personnel ou par une infrastructure inadéquate, entre autres.
La pénurie de main-d’œuvre dans le réseau de santé, par exemple, nuise à la population ainsi qu’aux soignants, selon le président local de laAptesMylaine Larocque.
Investissements qui [le gouvernement] Je voulais faire la santé et l’éducation ne sont même pas suffisantes pour soutenir le réseau actuel
Elle déplore, se référant au dernier budget provincial.
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Des représentants des organisations et des syndicats ont exprimé leur insatisfaction en allant dans les bureaux du député du Caquiste de René-Lévesque, Yves Montigny. Ils ont des pilules portant les noms des factures qui nuisent aux travailleurs, disent-ils.
Photo: Radio-Canada / Benoît Jobin
Nous supprimons les postes, nous réduisons les services, nous augmentons le fardeau des organisations communautaires ou nous privatisons simplement
Notes pour sa part le président de l’Union des intervenants et des intervenants de la santé du Nord-Est Québec (Siisneq-CSQ), Karine Moreau.
Le député du Caquiste de René-Lévesque, Yves Montigny, n’avait pas répondu à notre demande d’interview à la rédaction de ces lignes.
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