En l’honneur de la Journée de la Terre, le lieutenant des Forces armées canadiennes (FAC) Kate Tessier a pu partager quinze personnes réunies au Haut-Richelie Women Center le 22 avril, ses expériences dans les opérations de Lentus, dont la mission est d’intervenir pendant les catastrophes naturelles.
Inondations, incendies de pandémie et de forêt: le lieutenant Kate Tessier les a tous vu. En tant que réserviste dans la marine royale canadienne, le lieutenant Tessier a été envoyé à plusieurs reprises au pays en renforcement des autorités locales, par le biais d’opérations de Lentes.
Ces opérations constituent la réponse de l’armée aux catastrophes naturelles, mais aussi humaines, qui vont au-delà des capacités de la police et des gouvernements locaux. Le site Web du gouvernement du Canada précise qu’il y a eu de plus en plus d’opérations de Lentes depuis 2010, et donc qu’il y a une augmentation des catastrophes naturelles dans le pays.
La conférence, qui s’est tenue le 22 avril, a été organisée par le Women Center en collaboration avec le programme IGLU of FAC. Le programme IGLU est une initiative de l’association de l’école de leadership et de recrues, basée à Saint-Jean-sur-Richelieu, qui vise à soutenir les familles des militaires.
Par terre
Kate Tessier s’est engagée dans la Réserve de la Marine en 2013-temps. En tant que propriétaire de base de la marine stationnée à Trois-Rivières, elle a participé aux opérations à l’appui des inondations en 2017 et 2019, puis pour lutter contre les incendies de forêt en 2023.
Chaque fois, l’aide fournie par le FAC est préparée en moins de 72 heures. Les soldats ont quelques heures pour se préparer à leur départ et y aller, souvent pour une durée indéterminée.
-Dans une opération Lentus, les tâches sont variées: préparation de sacs de sable, construction de ponts temporaires, déplacement des résidents, surveillance et sécurité des militaires dans le quart de repos… les heures peuvent également être atypiques. En 2019, c’est à Sainte-Marie-de-Beuce que le lieutenant a pu donner un coup de main. Pendant cinq semaines, sept jours par semaine et de 7 h à 21 h, il a principalement contribué au remplissage et à la distribution des sacs de sable.
Les incendies de forêt de 2023 ont amené Kate Tessier à Sept-îles, puis à Baie-Comeau, et enfin au camp de Micoua, plus loin à l’intérieur du pays. Elle y portait plusieurs chapeaux: des agents de sécurité, un commandant de peloton et des officiers de liaison. Une formation de deux jours a été dispensée par le Sopfeu aux membres de la Marine avant leur arrivée sur le terrain, car ils ne sont pas formés pour les incendies de la même manière que l’armée de l’armée.
Féminin
«La marine est très féminine par rapport à d’autres éléments [de l’armée] », Kate Tessier répond à la question d’un participant. Selon elle, près de 30% de son équipe du Camp Micoua était composée de femmes.
Elle dit qu’elle a vu un changement dans l’attitude des forces armées envers les femmes depuis ses inscriptions il y a plus de dix ans. «Nous avons mis beaucoup d’efforts sur le changement de culture», confirme le lieutenant Tessier. Une formation en éthique et en harcèlement est désormais dispensée aux recrues.
Des changements sont également effectués sur la préparation des réservistes pour les catastrophes naturelles. «Nous essayons de développer notre expertise grâce à des exercices que nous faisons au cours de l’année», explique Kate Tessier.
Cela se fait par des exercices conjoints avec l’armée, où une mise en scène en cas de catastrophe est organisée. «Cette année, c’était à Montréal. Nous avons prétendu qu’il y avait un tremblement de terre. Il y a des situations qui arrivent et nous devons les gérer avec nos collègues de l’armée. Cela ressemble plus à ce que nous nous adaptions», décrit le lieutenant.
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