Alors que la Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée ce samedi 3 mai, les journalistes Sans Frontière (RSF) ont publié samedi sa classification annuelle des pays sur Press Freedom. (Nouvelle fenêtre) Observation principale: La liberté de la presse est de se détériorer dans le monde entier, même au Canada, qui a diminué sept places depuis le dernier classement. Les États-Unis sont maintenant relégués à 57e rang mondial.
“Il s’agit d’un signal d’alarme que nous avons défini avec ce nouveau rapport”, a déclaré Anne Bocancé, directrice éditoriale de Reporters Without Borders samedi, sur le RDI samedi.
«L’état de la liberté de la presse se détériore partout dans le monde. Le journalisme n’a jamais été aussi peu protégé, mais c’est ce qui le rend plus nécessaire que jamais», poursuit-elle.
De plus, pour la première fois depuis les débuts des publications annuelles dans le classement, RSF qualifie la situation de la liberté de presse «difficile» à l’échelle de la planète.
«Cela signifie que de plus en plus de pays sont en rouge», prévient-elle.
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Cette détérioration mondiale de la liberté de presse n’épargne pas le Canada, qui est maintenant au 21ee Position, quand il avait toujours taillé une place parmi les 20 premières positions. C’est même une baisse de sept places depuis le classement en 2024.
Pour expliquer cette baisse «marquée» au Canada, Mme Bocanté répertorie l’affaiblissement économique des médias, les menaces politiques pour les médias publics, la question de la protection face à l’utilisation des logiciels d’espion et celle de l’accès à l’information.
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En 2025, les conditions d’exercice du journalisme étaient mauvaises dans la moitié des pays du monde, note les journalistes sans frontières.
Photo: istock
Malgré ces obstacles au travail des journalistes, le nouveau Premier ministre Mark Carney n’a pas manqué de mettre l’accent sur la Journée mondiale de la liberté de la presse samedi, promettant Protéger et financer la couverture des nouvelles locales, en particulier celles qui présentent le point de vue de l’Aborigène
.
Dans un monde dominé par les médias étrangers et la désinformation, nous avons plus que jamais besoin de voix canadiennes
Il a dit.
Journalisme américain en danger
La liberté de la presse avec notre voisin du Sud continue également de dégringoler; Les États-Unis sont maintenant situés à 57e rang du classement mondial. Pour le directeur éditorial de Reporters Without Borders, c’est même «une position relativement faible, par rapport à l’ambition du leader de la liberté de presse».
En 2002, l’année de la première publication du classement RSF, les États-Unis étaient de 17 anse lieu.
Selon Julien Toureille, chercheur à l’Observatoire des États-Unis de la chaise Raoul-Dandurand, il ne fait aucun doute que Donald Trump arrive au pouvoir pour un deuxième mandat inquiet. Même depuis sa venue au pouvoir en janvier, le président a tenté de remodeler le paysage médiatique à son image, gérant le bâton pour les journalistes considérés comme ennemis du peuple
Et la carotte pour ceux qui louent.
M. Toureille cite comme exemple l’interdiction de l’accès donné à l’agence de presse Associated Press Au bureau ovale et l’avion officiel de Donald Trump, Air Force OnePour une période illimitée, en raison de son refus d’appeler le golfe du Mexique «Golfe d’Amérique».
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Un partisan du président Donald Trump a brandi un panneau associant de fausses nouvelles à des médias tels que CNN, CBC News et le New York Times. (Photo des archives)
Photo: Reuters / Joshua Roberts
De plus, la cessation du financement de plusieurs éditeurs par l’administration Trump, dont NPR, PBS, Voice of America, Radio Free Europe ET Radio Free AsiaIllustre l’aversion de ce président pour les médias traditionnels.
Cependant, selon Alexander tranquillementJournaliste et professeur à la Journalism School de l’Université Columbia, les journalistes professionnels priorisent les faits et l’égalité des vues lorsqu’ils rapportent une nouvelle, contrairement aux influenceurs sur les réseaux sociaux.
Les républicains et le président savent que les personnes plus informées ne votent pas pour Trump, c’est pourquoi ils cherchent à tuer les médias partout
croit M. Stille.
Notre travail n’a jamais été aussi précaire et difficile, mais aussi si important. Imaginez une administration Trump sans contre-puissance de la presse.
Pour sa part, Mme Bocancé pense que Donald Trump veut «le règne de l’opinion». Il s’oppose à la liberté de la presse avec la liberté d’expression. En fait, l’un ne peut pas fonctionner sans l’autre
Elle souligne.
Les experts, cependant, précisent que la liberté de la presse aux États-Unis se détériore depuis dix ans, bien avant l’arrivée de M. Trump à la Maison Blanche.
Journée mondiale de la liberté de la presse: journalisme américain en danger
Moteur Mai d’abordLes faits d’abord
La révolution numérique a érodé les fondations économiques des journaux, des magazines et même des chaînes de télévision
explique M. Stille. Une centaine de journaux devaient fermer et ceux qui restent doivent travailler avec moins de journalistes.
[Les médias] ne peut pas changer leur modèle commercial en fonction de la publicité. Ainsi, nous assistons à la fermeture de plusieurs médias, en particulier locaux. Dans plusieurs petites communautés, nous n’avons plus accès à des informations fiables
Ajoute M. Toureille sur les vagues par RDI.
Selon Mme Bocancé, le journalisme local aux États-Unis paie le prix élevé de la récession économique. Plus de 60% des journalistes et des experts des médias interrogés par RSF En Arizona, en Floride, au Nevada et en Pennsylvanie, conviennent que c’est Difficile de gagner sa vie en tant que journaliste
. 75% croient que La viabilité économique d’un média moyen est en difficulté
.
Dans le monde, les médias ne parviennent pas à obtenir une stabilité financière dans 160 pays sur les 180 analysés par RSF.
Pour écouter et regarder:
Avec des informations sur l’agence France-Presse
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