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Le service correctionnel du Canada rasait une valeur patrimoniale élevée -.

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Recherchez la petite maison ancestrale qui bordait le boulevard Lévesque près de Vieux-Pen! Il a été réduit à la poussière.

La destruction de cette maison reconnue en 2018 pour sa «valeur du patrimoine supérieur» a semé l’agitation à la Société d’Histoire et de Genealogie de l’île Jesus (Shgij) et à Patrimoine à la tête, une association citoyenne pour la protection et le développement de l’ancien Saint-Vincent-de-Paul.

Ces deux organisations déplorent qu’ils n’ont jamais été consultés ni même informés de sa démolition qui remonte au 11 mars.

“C’est un peu comme notre rôle de sonner l’alarme sur cette façon de faire les choses, surtout quand il provient du gouvernement fédéral”, a déclaré Jasmin Miville-Alard, directeur général du SHGIJ, au téléphone.

Même histoire du côté du président du patrimoine à l’esprit, Martine Rodrigue, qui dénonce d’avoir été placée devant le fait accompli.

«Le fédéral est un cavalier seul; oui, je m’inquiète de la poursuite des choses», a-t-elle dit à propos du réaménagement du vieux stylo et des terres voisines appelées à accueillir quelque 1 500 logements abordables dans les années à venir.

Cette maison aurait été utilisée pour accueillir des employés du pénitencier au 19e siècle. (Photo Graceful – Goooglemaps)

Grand… sans valeur patrimoniale

En ce qui concerne la maison construite vers 1878, maintenant démolie, l’inventaire du patrimoine architectural de la ville de Laval le représente comme L’une des maisons rares épargnées lors de la démolition du bas du village de Saint-Vincent-de-Paul pour faire place aux bâtiments liés au pénitencier.

Nous lisons aussi ça Cette résidence a une valeur patrimoniale plus élevée qui est basée sur son histoire, son architecture, son authenticité et son contexte.

En 2016, la ville a évalué que les «travaux mineurs» seraient nécessaires en raison de l’oxydation d’une partie de son toit en tôle.

Pour le Service correctionnel du Canada (SCC), ce bâtiment qui aurait été utilisé pour accueillir les employés du pénitencier «n’a pas répondu aux exigences minimales à nommer en tant que propriété du patrimoine fédéral».

Dans un échange de courriels, Jean-François Mathieu, directeur régional des communications pour le Québec, assure que «SCC a pris les mesures nécessaires pour évaluer conformément aux directives du gouvernement fédéral» avant de la disparaître.

Les critères d’évaluation du Federal Heritage Review Office (BEPF) sont basés sur des principes internationaux de conservation, poursuit-il, tout en spécifiant que «les bâtiments fédéraux sont évalués selon les associations historiques, l’architecture et l’environnement».

Photo du site de démolition prise le 11 mars (Photo Philippe du Berger)

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Quant à la raison qui a motivé sa démolition, M. Mathieu soutient les «problèmes de santé et de sécurité» soulevés après les inspections des bâtiments.

«Le SCC a démoli après avoir été informé par la ville de Laval de son intention de ne pas acheter le bâtiment.»

À cet égard, s’il reconnaît la «valeur du patrimoine importante» que ce bâtiment a eu lieu, l’administration Boyer soutient qu’elle n’était «pas en mesure» de l’acquérir «compte tenu de la valeur, de l’état de l’immeuble et des procédures entourant le transfert de propriété pour le site de l’ancien pénitentiaire».

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Pour ceux qui se demandent pourquoi la ville n’a pas tenu d’audience publique, comme prévu dans le règlement municipal, lorsqu’un bâtiment des intérêts du patrimoine est voué à la démolition, c’est que les bâtiments des biens fédéraux ne sont pas soumis à des réglementations municipales. «Le gouvernement fédéral avait le droit de la démolir sans l’approbation de la ville», résume le conseiller des affaires publiques Jonathan Lévesque.

Dans un communiqué envoyé par le bureau du maire à la fin de la journée vendredi, le fonctionnaire élu des dossiers du patrimoine à Laval, Pierre Brabant, travaille sur la perte de «l’un des derniers témoins du village historique de Saint-Vincent-de-Paul».

Il ajoute que «la vision développée par la ville et ses partenaires» est de faire de la banque où la maison était «un espace vert accessible à la population».

Aujourd’hui a disparu, ce bâtiment érigé vers 1878 a été l’une des rares maisons épargnées lors de la démolition du fond du village de Saint-Vincent-de-Paul pour faire place aux bâtiments liés au pénitencier (Photo Philippe du Berger / Archives Centre de Laval)

Une partie de l’histoire

À la question de savoir si le gouvernement fédéral a l’intention de consulter le SHGIJ et le patrimoine à l’esprit à la suite de la conversion de l’ancien lieu historique national désigné en 1990 – le porte-parole du Service correctionnel du Canada (SCC) est limité à la réponse à la ville de Laval et à la compagnie du Canada (SIC) assurer son réaménagement.

Le directeur général de la Société d’histoire, Jasmin Miville-allard, insiste sur l’importance de «préserver les traces de mémoire en conservant certains éléments du patrimoine construit».

À cet égard, il se souvient que le village a été démoli pour la première fois au 19e siècle pour céder la place au pénitencier autour duquel un nouveau noyau du village s’est développé.

“Ces bâtiments fédéraux sont ancrés dans une histoire locale; il serait bon que les acteurs locaux soient peu informés”, a-t-il terminé.

Par le transfert de ses propriétés au SIC, le SCC ne prévoit aucune autre démolition, explique Jean-François Mathieu, qui dit que «le service correctionnel du Canada (SCC) comprend l’importance de préserver ses biens patrimoniaux».

En ce qui concerne la revitalisation de l’ancien stylo, Pierre Brabant souligne que «l’objectif ultime» est «de préserver le patrimoine de ce site exceptionnel, qui constitue l’identité historique du district en répondant aux besoins des citoyens de Laval».

Lire aussi: Conversion du vieux stylo: travail à long terme


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