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Pourquoi les Français achètent des demi-fers moins qu’il y a 20 ans -.

Pourquoi les Français achètent des demi-fers moins qu’il y a 20 ans -.
Pourquoi les Français achètent des demi-fers moins qu’il y a 20 ans -.

Les ventes de fers et d’usines à vapeur diminuent d’année en année en France. De 3 millions à la fin des années 2000, le nombre de ventes est tombé à 1,6 million l’an dernier. Mais cela ne veut pas dire que les Français négligent leur tenue. Explication.

«J’ai encore quelques références mais plus beaucoup.» Dans ce grand magasin Bouches-du-Rhône Baker, trouver un fer ou un générateur de vapeur chasse les œufs de Pâques. Rasinage fourni avec des cafetières, des produits culinaires, des friteuses sans huile et d’autres aspirateurs sans fil, mais aucune trace de fer. Et ce n’est pas parce que le magasin a tout vendu ce printemps 2025. C’est plutôt parce qu’il a beaucoup plus à vendre.

«Je travaille chez Boulanger depuis 11 ans et cette partie du département a continué de diminuer», explique le vendeur en charge de l’équipement des ménages. Les gens n’achètent plus, je pense que personne ne retourne à ses vêtements. “

Et cela ne semble pas être une spécificité locale. Année après année, les ventes mondiales en France de ces produits sont en rouge. Selon la dernière évaluation annuelle du syndicat professionnel des appareils électroménagers (GIFAM), les ventes de fers (-8,7% en valeur) et les centrales électriques de vapeur (-7,2%) ont encore perdu des plumes en 2024.

À la fin des années 2000, les Français ont acheté 3 millions de fers et d’usines à vapeur chaque année, contre 1,6 million d’avions en 2024, selon Nielseniq-GFK. En moins de 20 ans, les ventes ont été divisées par deux.

Vestiaire plus détendu

«Une baisse manifeste du nombre d’équipements vendus» a été noté «depuis les années 2010», confirme Laurent Cours, directeur des statistiques et des études de GIFAM, évoquant une diminution régulière, à l’exception de l’année 2020 Hicled par le Covid-19.

En termes de repassage, les habitudes des Français ont changé: le tas de vêtements est plus bas. Dans les entreprises, les chemises et les tailleurs ont déserté de nombreux bureaux au profit d’une garde-robe plus détendue. De plus, avec le boom en télétravail dans les entreprises, il n’est plus nécessaire de porter des vêtements professionnels (et correctement repoussé) cinq jours sur cinq.

«La nécessité de fer est moins importante» qu’auparavant, observe Laurent Cours.

En général, au travail et à la maison, les Français préfèrent aujourd’hui les pièces et les matériaux textiles qui n’ont plus nécessairement besoin de passer par la boîte à repasser.

Arrivée des débouchés

Les Français utilisent leurs fers moins souvent et leurs plantes à vapeur… qui s’usent moins rapidement. Ce rythme plus lent du repassage prolonge la durée de vie des appareils «qui sont maintenus plus longtemps» par leurs propriétaires, souligne les cours de Laurent, qui évoque également l’arrivée de nouvelles «innovations» qui améliorent la durabilité de ces mêmes appareils, tels que les systèmes anti-lime.

Du côté de l’innovation, la buanderie est également concernée: de nombreuses machines à laver et sécheuses ont désormais une fonction défectueuse, ce qui vous permet de récupérer une buanderie plus flexible à la fin du programme – et qui ne doit souvent plus être repoussée.

Les Deforways ont les faveurs des Français. Depuis qu’ils sont apparus en France au tournant des années 2010, ils ont vu leurs ventes grimper d’année en année. Moins cher, ils permettent de retirer les plis sur les vêtements au moins de temps, ce qui peut nous permettre de se produire – ce temps à nouveau de la phase de repassage.

En 2024, les ventes de Deforways ont encore augmenté de 5,2% par rapport à l’année précédente, selon les données Nielseniq-GFK pour GIFAM. Mais qu’il ne se trompe pas: l’augmentation des ventes de dégivations n’a pas compensé la baisse des ventes de fers et d’usines à vapeur.

«J’utilise mes cheveux pour lisser mes cheveux»

Parce que c’est parfois le système D qui prévaut, en particulier avec les jeunes. C’est le cas de Mathilde, 32 ans, professeur sans fer.

«Quand j’ai vraiment besoin de retirer un faux pli, j’utilise mon fer pour lisser les cheveux, c’est suffisant», explique la jeune femme.

De nouveaux textiles, des tenues moins strictes, des dispositifs de vapeur moins chers… Si les ventes de fers sont tombées pendant plus d’une décennie, ce n’est donc pas que les Français négligent leur apparence et leur tenue. Le repassage «n’est pas un marché qui a disparu, loin de là», plus de cours de nuance Laurent. Avec un million de fers de fer et un demi-million de centrales à vapeur vendues en 2024, ces appareils restent dans le noyau dur des appareils électroménagers d’une maison française.

Jérémy Bruno et Frédéric Bianchi

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