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Le nouveau chasseur chinois repousse les limites de l’aviation navale -.

Le nouveau chasseur chinois repousse les limites de l’aviation navale -.
Le nouveau chasseur chinois repousse les limites de l’aviation navale -.

Les scientifiques chinois travaillent sur la technologie aussi impressionnante que risquée: permettez à un avion de chasse de sixième génération, J-36, d’atterrir en toute sécurité sur un porte-avions… même en plein air. Ce défi colossal pourrait bien redéfinir la manière dont les pouvoirs navals envisagent la guerre d’Aeronavale dans les prochaines décennies.

Une aile volante conçue pour la furtivité

Le J-36 n’est pas un avion comme les autres. Il se distingue par sa forme triangulaire sans impact arrière, une configuration connue sous le nom de l’aile volante, qui réduit considérablement sa signature radar. Son design évoque même une feuille de ginkgo selon certains observateurs.

Avec trois moteurs (une rareté pour les chasseurs modernes), le J-36 promet une poussée exceptionnelle et une capacité de charge significative sur de longues distances. Selon les estimations, il pourrait mesurer environ 23 mètres de long et peser jusqu’à 54 tonnes, bien plus que le J-20, le produit phare actuel de l’aviation de chasse chinoise.

Mais cette conception ultra-overctive a un revers: l’absence de queue rend le plan extrêmement difficile à contrôler, en particulier pendant les phases critiques telles que l’atterrissage sur un porte-avions en mouvement.

Atterrissage, un cauchemar technologique

Mettre un avion classique sur un porte-avions est déjà un exercice aérobatique élevé. Mais pour un avion sans impact, c’est un mal de tête. L’absence de stabilisateurs horizontaux complique en effet le contrôle de la plaque et de l’équilibre. Ajoutez à cela la turbulence créée par le navire et les mouvements incessants du pont, et vous obtenez un défi aéronautique de premier taux.

Pour relever ce défi, une équipe de chercheurs chinois a développé un système de «contrôle direct des forces», une technologie empruntée à la robotique avancée. Ce système permet des ajustements réels des dirigeants de l’avion, sans dépendre d’une base de données aérodynamique conventionnelle, souvent inadaptée dans des situations réelles.

Le porte-avions chinois «Fujian», lors de son premier essai en mer. Crédits: marine française chinoise

6, ondes de mètre? Pas même peur

Les tests effectués en simulation ont placé le J-36 contre des vagues de près de six mètres, reproduisant des conditions de mer extrêmement hostiles. Grâce au nouveau système, l’avion a réussi à atterrir avec précision, malgré les perturbations causées par le sillage du navire et les mouvements du pont.

Selon l’équipe de recherche, ces progrès ont mis en place les fondements d’une méthodologie d’atterrissage viable pour les futurs chasseurs sans queue opérant à partir de porte-avions. En d’autres termes, la Chine pourrait bientôt projeter sa puissance aérienne depuis la mer avec des avions furtifs de nouvelle génération.

Une percée stratégique pour la Chine

Si ce projet en résulte, le J-36 pourrait offrir à la marine chinoise une qualité technologique formidable. Loin d’être un simple prototype, il incarne une vision ambitieuse de la guerre aéronavale, où la furtivité, la maniabilité et la capacité d’opérer à partir de tout océan deviennent de nouvelles normes.

Le ciel – et la mer – changent.

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