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Une vidéo met le feu aux poudres sur CBA Furniture -.

Une vidéo met le feu aux poudres sur CBA Furniture -.
Une vidéo met le feu aux poudres sur CBA Furniture -.

«C’est exactement le mobilier que nous concevons et faisons ici.» »

Nous voyons l’assemblage d’une table, un meuble de chaussures. «C’est exactement le mobilier que nous avons conçu et fabrique ici, pas les mêmes couleurs, mais les mêmes modèles», enrage Stéphane Guysdon, Fo Delegate à Nersac. «En fait, ils nous fermement ici, pour mieux s’ouvrir là-bas. C’est une relocalisation déguisée!» »

«Nous avons également trouvé des articles locaux de presse marocaine où Cema Bois de l’atlas détaille selon lesquels il a investi 15 millions d’euros, 12 millions dans le panneau de mélamage de bois et 3 millions dans un atelier de meubles dans Kit», ajoute Grégory Boucheron-Métraud, élu CFDT.

Une demande de pouvoir vendre le site NERSAC

Des millions d’euros que les employés de Charentais auraient préféré voir investi dans leur outil de production. «Lorsque le groupe Safari nous a achetés il y a trois ans, il s’est engagé à moderniser tous les sites de production de meubles CBA et à ne pas revendre aucun terrain, les bâtiments au cours des 10 prochaines années. Mais nous n’avons jamais vu la couleur de ces investissements. Bien que le marché des meubles ait évolué. Nous sommes équipés pour faire de la messe, nous avons besoin de plus petits. L’ensemble des meubles CBA (regroupant NERSAC et les sites du nord de la France) n’était pas tenable pour le groupe.

Il y a un peu plus d’une semaine, ils ont également appris que Safari avait déposé, en novembre dernier, une demande d’indiénabilité de tous les actifs des meubles CBA. Cela lui permettrait de vendre, plus tôt que la période de 10 ans prévue, la terre et les bâtiments de sites fermés comme celui de Nersac et celui de Lomprest dans le Nord.

Un PSE à un rabais mais signé

«Ils ont acheté à la Cour de la Cour l’équivalent de plus de 70 millions d’euros d’actifs pour 5 millions d’euros», se souvient l’ex-secrétaire de Thierry Delporte du CSE et du délégué CGT du meuble CBA, basé au siège de Pérénchies, dans le nord. «Aujourd’hui, ils veulent vendre des bijoux de famille», s’inquiète-t-il. Mercredi, les représentants du personnel sont allés devant les tribunaux. Ils ont réclamé et obtenu le retour de l’audience au 28 mai.

C’est dans ce contexte «qui fait rage» que les employés ont signé ce mercredi les conditions finales de la PSE, qui accorde aux 85 employés de Charentais le minimum légal, ainsi qu’un petit bonus supralegal. “Il s’agit d’une PSE à prix réduit, qui ne correspond pas aux moyens du groupe Safari, qui fait 800 millions de roulements, mais les employés de Nersac nous ont demandé de le signer, ils ont préféré courir, nous les avons donc écoutés”, convient Thierry Delporte et les délégués de Nersacais. «Ils sont soulagés», rapporte Jérôme Jarreton.

30 postes ont été ouverts à Pérénchies et offerts aux employés agréés de NERSAC. «Mais personne ne voulait y aller», décrit le délégué du CGT. «La destination n’était pas vraiment attirée et l’avenir du site de l’ABC du Nord n’est pas rassurant». «Les 363 employés de CBA Pérénchies sont très inquiets pour l’avenir», confirme Thierry Delporte.

À NERSAC, les 85 futurs titulaires de licence devront continuer à produire jusqu’au 30 juin. La direction de CBA Furniture n’a pas répondu à nos demandes.

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