Il est vers 19 h le mardi 29 avril lorsqu’une femme appelle la police de Saint-Dizier pour dénoncer la violence exercée par son compagnon. Elle s’est réfugiée avec sa mère. La veille, déjà, une dispute l’avait amené à lui envoyer un enfant de 13 ans pour donner l’alerte.
Dès qu’ils sont appelés par une femme qui dénonce la violence que son compagnon lui aurait infligé, la police de Saint-Dizier se rend au domicile conjugal. La victime présumée s’est réfugiée auprès de sa mère, son compagnon, qui aurait juste frappé, serait resté là, avec leur enfant de 5 ans. Il l’aurait violemment poussée plusieurs fois, étranglée, secouée en tenant ses bras, le tout devant trois enfants.
Déjà, la veille, continue la femme, une dispute avait éclaté et elle avait envoyé l’un d’eux au milieu de la nuit – une fille de 13 ans – à sa mère pour donner l’alerte.
La police conteste le compagnon, qu’ils trouvent bien au domicile du couple.
Placé en garde à vue, il reconnaît une partie des faits, mais niant être l’auteur d’une blessure qui saigne à la naissance du cou de son partenaire.
Référéest Mai, l’intimé a été jugé lors de la reconnaissance préalable de la culpabilité et condamné à six mois de peine de prison avec sursis.
Fabienne Ausserre
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