Privacy Policy Banner

We use cookies to improve your experience. By continuing, you agree to our Privacy Policy.

Pourquoi la France ne relance-t-elle pas la construction de bunker, contrairement à de nombreux pays européens? -.

Pourquoi la France ne relance-t-elle pas la construction de bunker, contrairement à de nombreux pays européens? -.
Pourquoi la France ne relance-t-elle pas la construction de bunker, contrairement à de nombreux pays européens? -.

Alors que les conflits mondiaux se multiplient et s’intensifie, la France et l’Union européenne cherchent à renforcer leurs capacités militaires et leur poids dans l’équilibre géopolitique. Avec sa dissuasion nucléaire, la France refuse de réhabiliter ou de construire de nouveaux bunkers, contrairement à certains de ses voisins.

Avec des guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, la France et l’Union européenne cherchent à renforcer leurs capacités militaires et leur poids diplomatique international. Mais si certains de nos voisins européens regardent leurs abris anti-ientomiques, ce n’est pas le cas avec la France, ce qui préfère sa dissuasion nucléaire.

La continuation après cette publicité

La continuation après cette publicité

Dissuasion nucléaire, le seul atout de la France?

Une grande disparité dans les abris anti-ientomiques de la population reste entre les pays européens. En Suisse, par exemple, la capacité totale des bunkers utilisables peut protéger 100% de sa population, seulement 4% en France. Suivez ensuite la Finlande (90%), le Danemark (80%), la Suède (70%) ou la Norvège (45%).

D’autres pays européens qui ne bénéficient pas d’une telle couverture ont commencé depuis le début de la guerre en Ukraine pour inventaire leurs bunkers et estimer leur réhabilitation.

La continuation après cette publicité

La continuation après cette publicité

C’est le cas de l’Allemagne, qui a lancé en novembre 2024 dans un inventaire national, après que la Russie ait testé des missiles capables de toucher les villes européennes. En plus de l’inventaire, un plan de rénovation et de développement de ses abris anti-ientomique a été mis en place, comme en Suisse.

Alors pourquoi une telle immobilité de l’État français? «Garantie de la survie de la nation», la dissuasion nucléaire française a une «défensive exclusivement». Vocation. «La France a des sous-marins de lanceurs de machines nucléaires, et des approvisionnements en rafale et stratégiques. Son arsenal à tête nucléaire, un peu moins de 300 ans, est le quatrième au monde derrière la Russie, les États-Unis et la Chine.

La continuation après cette publicité

La continuation après cette publicité

Ces missiles bénéficient de lanceurs de machines pour atteindre n’importe quel emplacement dans le monde. Les sous-marins sont presque indétectables et peuvent «infliger un dommage absolument inacceptable à un adversaire, un principe fondamental de dissuasion», peut être lu sur le site du gouvernement Vie-Publique.fr.

“Une admission de faiblesse”

Mais les dernières générations de missiles, que ce soit une propulsion hypersonique ou nucléaire (Burevestnik 9M730, Tsirkon 3M22, etc.) sont capables de changer leur destination en vol, ce qui rend toute interception très complexe. La dissuasion nucléaire peut-elle encore servir devant ces missiles? Loin de là, selon Karim Boukarabila, fondateur et PDG de Bünkl, une entreprise spécialisée dans la sécurité des orateurs publics et privés.

La continuation après cette publicité

En termes de missiles nucléaires, «les Russes ont 30 ans devant la France», explique-t-il. «Et dans 30 ans, les Russes seront à nouveau 30 ans à l’avance. Pour moi, la dissuasion nucléaire avait un sentiment de temps de guerre froide.»

«Le défi est que cette capacité à ne pas pouvoir être arrêtée. Cependant, la Russie, la Chine et d’autres pays ont démontré de nouvelles générations de missiles hypersoniques innovants», explique le fondateur de Bünkl. Selon lui, la reconstruction de bunkers anti-missles «serait alors un aveu de faiblesse et un déni d’une partie de notre histoire parce qu’après la guerre, la France a décidé, précisément grâce à sa doctrine nucléaire, de ne pas dépendre complètement de son allié américain.»

De plus, comment financer un projet de bunker pour tous les Français avec l’immense dette publique du pays? Et surtout, sur quel motif?

Karim Boukarabila note «une augmentation des demandes, sachant que peu sont transformés en ordres. Les gens s’interrogent sur l’avenir, renseignez-vous pour préserver leurs familles… les freins psychologiques persistent, comme celui du jugement par les proches», explique-t-il.

Une autre analyse de la société Artemis Protection, qui se spécialise depuis 2020 dans la construction d’abris antidistibles préfabriqués, souligne les demandes ponctuées de discours présidentiels.

«Les abris anti-ientomiques français ne résistent pas au tsar bomba»

«À nos débuts, nous n’avions presque aucune demande, l’objectif étant d’offrir des solutions à un incident nucléaire, ce qui reste peu probable», explique le représentant d’Artemis. «Depuis la guerre en Ukraine, nous sommes passés de 40 demandes par semaine à 40 demandes par jour», un nombre qui varie selon les discours d’Emmanuel Macron.

«La préoccupation ne réside plus nécessairement dans la bombe nucléaire, mais dans les cyberattaques, les attaques contre les infrastructures énergétiques, l’empoisonnement d’une population… la guerre nucléaire ne couvre qu’une partie de ces préoccupations.»

Chez Artemis Protection, «nous avons l’impression que le débat sur la protection nucléaire est inaudible en France», et rappelle que «les abris anti-ientomiques français ne peuvent pas résister à la bombe du tsar, la bombe russe». Alors pourquoi ne pas compenser ce terrible retard?

Pour une question de rentabilité, selon la société Artemis, pour laquelle la France ne pourrait pas se lancer dans un plan de construction. «Proposer un parapluie européen rapporte beaucoup plus d’argent: le plan de défense à 800 milliards d’Europe est en outre un plan d’armements que de défense civile», disent-ils.

Pour sa part, le SGDSN, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, a divisé un communiqué de presse sobre à notre demande d’un entretien. Il a rappelé que «en ce qui concerne la dissuasion nucléaire, un travail pour réviser l’ensemble de la stratégie nationale est en cours. Elle confirmera le rôle central de la dissuasion nucléaire dans la stratégie nationale.»

-
-

PREV Un prisonnier libéré par erreur au lieu d’un presque homonyme -.
NEXT Les députés ont approuvé en comité un projet de loi créant un «droit d’aider à mourir», accompagné de conditions strictes -.