
Entre deux réunions publiques à Sarreguemines à Moselle, puis à Pont-à-Mousson à Meurthe-Et-Moselle, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, également candidat à la présidence des républicains, a fait une visite en flash le vendredi 2 mai au centre de détention administratif (CRA) à Metz-Leuleu. Un centre sous tension selon les syndicats de police.
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C’est un double capuchon que Bruno Retailleau scie actuellement parce que l’actuel ministre de l’Intérieur est également candidat à la présidence des républicains contre Laurent Wauquiez. Normalement, l’agenda du locataire en place Beauvau est déjà souvent très occupé mais avec le duel pour la présidence de LR, il prend la campagne présidentielle.
Exemple à Lorraine ce vendredi 2 mai 2025, avec le programme de Bruno Retailleau deux réunions publiques, la première au milieu de la journée à Sarreguemines à East Moselle, puis en début de soirée à Pont-à-Mousson à Meurthe-Et-Moselle. Entre ces deux réunions avec certains des 122 000 membres de son parti, le ministre de l’Intérieur est réapparu pour une visite expresse au Centre de rétention administratif (CRA) à Metz-Queuleu.
Discours de Bruno Retailleau lors de sa visite à Metz CRA, vendredi 2 mai 2025.
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© Olivier Bouillon. France Télévisions
Un centre qui n’a pas été choisi au hasard depuis qu’il était ici que le meurtrier des Philippines, tué à Paris le 21 septembre 2024, avait été conservé pendant trois mois avant sa libération début septembre et son acte quelques jours plus tard, alors qu’il a fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). «Nous sommes venus ici au centre de détention administratif de Metz» dit Bruno Retailleau «Pour souligner le rôle de cet outil dans notre politique d’éloignement des étrangers dans une situation irrégulière. Malheureusement, le meurtrier des Philippines a été libéré trop tôt. Il a été libéré trop tôt et de là, il a tué, il a violé. Philippine a croisé son chemin et elle est décédée et elle n’est plus.“
Concrètement, dans le centre de Metz, 35 gardiens de la paix sont manqués pour assurer la sécurité
Fabrice Marseu, délégué départemental de l’Union Union 57 Police Union
Selon les syndicats de police, il y a beaucoup de tensions au centre de détention Metz et il y a un manque de personnel. “”Il Il y a un sub-efficace dans nos rangs » Explique le délégué départemental de Fabrice Marseu de l’unité unitaire 57 «Pour superviser les sélectionnés qui représentent près de 100% des anciens prisonniers, placés dans un centre de détention en attendant leur expulsion. Concrètement, unU Center of Metz, 35 Casqueurs de la paix sont portés disparus pour assurer la sécurité. Actuellement, il y a une centaine de superviseurs, il faudrait au moins 135. Nous attendons de Bruno Retailleau qu’il annonce des renforts du personnel.“
Le syndicaliste note en passant que le profil des sélectionnés a beaucoup changé ces dernières années. “”Il y a quinze ans, il y avait des familles, des personnes qui respectaient l’autorité globale Alors que maintenant, nous devons voir avec les délinquants expérimentés qui ne pensent qu’à une seule chose, c’est le chaos. «Et il est vrai que ces derniers temps, le centre de détention Metz qui a une capacité de 98 places, dont 14 sont réservés aux femmes, est souvent discuté dans la section de divers faits tels que l’évasion de 12 migrants en septembre 2022, un début de riot dans la soirée du saint Sylvestre encore en 2022 ou plus récemment, la liaison des pliments dépensés par le drone.
Dans son discours, le ministre de l’Intérieur, a rappelé que le Sénat – principalement à droite – avait adopté à première vue l’allongement de la durée de la rétention de 90 à 180 jours – ou même à 210 jours – pour les étrangers condamnés pour des faits graves ou pour les étrangers condamnés pour le titre d’activité terroriste. De plus, Bruno Retailleau, a confirmé qu’il voulait voir le nombre de lieux augmenter dans les centres de détention en France qui est actuellement à partir de 1950 dans le but d’aller à 3 000 places dans les années à venir.
Actuellement, en France, il existe 27 centres de détention administratifs tels que celui de Metz, que ce soit en France continentale ou dans les territoires ultra-marins.