La découverte, à la mi-avril, de véhicules de superviseurs et de prisons pénitenaires fissurés ciblés par des tirs, avec la signature d’étiquettes énigmatiques «DDPF» («défense des droits des prisonniers français»), a suggéré le scénario d’une action liée à l’ultra-ke, ou même à une intervention étrangère.
Après deux semaines d’enquête et une trentaine d’arrestations, l’ombre plane derrière ces attaques violentes et coordonnées est une menace beaucoup plus familière: celle du crime organisé et, plus précisément, de la narcotafiant.
Les attaques des dernières semaines sont décrites comme correspondant au mode de fonctionnement habituel de recrutement et d’exécution des tâches par crime organisé. Si l’acronyme «DDPF» a d’abord découvert les enquêteurs, la méthode utilisée pour commettre ces actes d’intimidation ramène à des «accidents vasculaires cérébraux» régulièrement parrainés par le narcotrafiant aux jeunes interprètes, peu coûteux, payés pour quelques centaines ou quelques milliers d’euros pour fournir un service. En fait, plusieurs «carbonistes», généralement utilisés sur les points «de transactions», semblent avoir été impliqués dans des attaques récentes ciblant les prisons.
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