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La France, un grand défenseur dans la bataille sous-marine secrète contre la Russie -.

La France, un grand défenseur dans la bataille sous-marine secrète contre la Russie -.
La France, un grand défenseur dans la bataille sous-marine secrète contre la Russie -.

UAucune nouvelle bataille n’est jouée entre l’Europe et la Russie dans les profondeurs sous-marines, en particulier la mer Baltique, dans laquelle la France, la seule puissance nucléaire de l’Union européenne, joue un rôle central. Dans une interview parisienPatrick Chevallereau, ancien vice-amiral et chercheur, décrypte les tensions actuelles et la responsabilité de la France pour la défense sous-marine européenne.

« Le flux de données français n’est pas directement touché de la mer Baltique, explique cet ancien pilote aéronautique. Mais nous faisons partie d’une alliance, l’OTAN, qui nous lie par une clause de solidarité »De l’article 5, basé sur le principe de la défense collective.

À l’époque, en 1949, le traité de l’OTAN visait à mettre en place «un pacte d’assistance mutuelle visant à contrer le risque de voir l’Union soviétique étendre le contrôle qu’elle a exercé au-dessus de l’Europe de l’Est vers d’autres parties du continent», spécifie le site de l’organisation.

Opérations de sabotage

Aujourd’hui, cette alliance est utilisée en particulier pour protéger les profondeurs de l’ancien continent contre les actions à venir de la Russie. «Moscou déploie des opérations de sabotage et d’espionnage en mer… c’est un jeu qui, après un certain temps, peut devenir dangereux», explique Patrick Chevallereau.

Les câbles de fibres optiques à travers lesquels Internet passent, les grilles de distribution d’énergie ou les structures nucléaires situées des centaines de mètres sous l’eau sont donc les cibles régulières des attaques. La Russie n’a pas encore été incriminée, mais dans un contexte de conflits en Ukraine, «nous pouvons faire confiance à un harnais d’indices, tels que les bateaux commerciaux qui correspondent aux lieux de sabotage, par exemple», ajoute-t-il.


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La participation de la France est d’autant plus importante que «le Deterrent repose plus de 80% sur nos quatre sous-marins de lanceurs de machines (Snle) »Qui navigue à la discrétion absolue. « La qualité de nos armes contribue à la crédibilité du continent et à sa sécurité, mais elle suscite nécessairement l’intérêt pour nos adversaires ».

«NNous sommes en guerre

Mais l’un des défis de cette bataille reste l’évolution constante et rapide des technologies de défense. Que ce soit les capacités militaires de l’OTAN ou de la France (cartographie des fonds marins, fabrication de sous-marins, etc.), les outils évoluent en permanence. «Vous devez vous adapter, aller vite et consacrer des moyens», insiste Patrick Chevalereau, qui a occupé divers postes au sein du personnel de la défense et du Commandement stratégique de l’OTAN. Son observation est claire: » Cela ne force pas le trait à dire que nous sommes en guerre.

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