
Dans les colonnes du «JDD», le Premier ministre a déclaré qu’il fallait «avoir le courage de dire des choses telles qu’elles sont».

Publié Le 04/05/2025 08:12 Temps de lecture: 2min

«Nous ne pouvons pas combattre ce que nous ne voulons pas nommer.» Dans une interview JDD Sorti le dimanche 4 mai, François Bayrou a défendu le message qu’il avait publié sur X au lendemain de la mort d’Aboubakar Cissé, dans lequel il avait décrit comme«Ignomine islamophobe» L’assassinat de ce fidèle musulman dans une mosquée du jard. “Je peux voir qu’il y a beaucoup de débats”a noté le Premier ministre dans les colonnes de Journal du dimancheconfiant “Ne comprenez pas certaines de ces controverses”.
“Ici, les faits sont clairs: un garçon de 22 ans, assassiné dans une mosquée alors qu’il priait. Et son agresseur filme sa mort tout en prononçant des insultes contre Allah”recalled François Bayrou, declaring «Assumer» le choix de ce terme. “JIl pose la question: si elle n’est pas dirigée contre l’islam, qu’est-ce que c’est? Pourquoi refuser les bons mots? ” Le Premier ministre a ajouté que c’était nécessaire «Ayez le courage de dire des choses telles qu’elles sont».
Pendant que le JDD lui a demandé que le terme «Islamophobie«N’existait pas en droit français, le chef du gouvernement a répondu uniquement “Faites un tweet”. «C’est une réaction humaine, politique et morale»il martelé. «Ce qui compte pour moi, ce n’est pas le mot, c’est ce qui se passe: une forme d’explosion de chaîne de la société française», Il a insisté.
«Je vois un danger: celui de ne regarder ses concitoyens que par leur origine, leur couleur de peau ou leur religion. Je vois la détestation des musulmans et de l’islam, la détestation des Juifs et du Judaïsme. Et la détestation des chrétiens. Avec des crimes dans les trois cas», continued François Bayrou. «La détestation d’un autre citoyen pour ce qu’il est, pour son origine, pour sa foi, pour sa philosophie, je ne l’accepterai jamais.»