Le député RN de Narbonne, Frédéric Falcon, a eu la surprise désagréable de noter ce jeudi 1er mai, que sa permanence dans le centre-ville de Narbonne a été marquée par plusieurs individus.
«Mort aux Fachos»; «RN hors de nos vies»; «Fach dans le feu»; «RN à l’extérieur». La permanence du député RN de Narbonne, Frédéric Falcon, a été ciblée ce jeudi 1er mai.
Le parlementaire en a fait la triste découverte quand il est revenu de la réunion de Marine Le Pen et Jordan Bardella qui a réuni plus de 5 000 personnes à l’arène de Narbonne. Un peu plus tôt dans la matinée ce jeudi, le même nombre avait marché dans les rues de Narbonne, ce jour du festival du travail, mais surtout en réponse à la présence de cadres de l’extrême droite dans la sous-préfecture d’Audoise.
Malgré un système de police particulièrement important, plusieurs membres de l’extrême gauche ont réussi à se présenter dans cette permanence parlementaire. C’est probablement la jeune garde anti-fasciste, car l’emblème de ce groupe, proche du député LFI de Vaucluse Raphaël Arnault, a été dessiné sur la porte d’entrée.
-Contacté par écriture L’indépendantFrédéric Falcon a confirmé qu’une plainte serait déposée. Dans un premier tweet, rapidement effacé, le député a ciblé la préfecture d’Aude qui aurait «Laissez ma permanence sans supervision permettant de la vandaliser». Il a ensuite republié un nouveau message à cette époque ciblant Philippe Poutou, présent aujourd’hui à Narbonne, et le parti socialiste tout en grattant à nouveau le représentant de l’État dans l’Aude qui, selon lui “Lâcher”.
Il est important de noter que la police n’a pas été épargnée aujourd’hui car malgré une présence accrue sur le terrain, ils devaient s’assurer qu’il n’y avait pas de confrontation directe entre les militants et les sympathisants des deux côtés. À un moment où nous écrivons ces lignes, malgré la mobilisation de 5 000 personnes dans chaque camp, aucun incident majeur, à part lui, n’a été signalé.
De plus, du côté des services préfecturels, qui ont suivi les prémisses de la deuxième sous-préfecture par les deux manifestations, les accusations du parlementaire ont été contestées. «La permanence n’était pas dans le dispositif d’étanchéité permettant à chaque événement de rester de son côté. Il n’était pas non plus au cours de l’événement» non plus ».
Jeudi à 19 h, le poste de commandement opérationnel a été levé. Quatre entreprises CRS, en particulier dissuasives, ont été mobilisées, deux sur l’arène et deux pour suivre la démonstration des adversaires de la RN.
Related news :